▬ chronologie

«Et tandis que les Procès de Sorcellerie du Valais débutaient, il fut une Sorcière qui ouvrit sa porte à tou.te.s celleux qui devaient se cacher : Deirdre Caelum. Un jour, lui vint une idée : construire une cité où nul Homme ne pourrait plus leur porter préjudice. [...] De sa bouche grandit l'espoir et le courage, de ses mains naquirent les murs et les toits, de sa volonté jaillit la Barrière qui protège la Cité. [...] Et puis, un jour, ils vinrent la prendre. Et son sacrifice ne doit jamais être oublié.»

«Tuathal vénérait Amjhir. Il s'entoura de béni.e.s qui, comme lui, rejetaient le règne de Dohva et, ensemble, iels se mutinèrent et tentèrent de prendre le pouvoir. [...] On l'appela l'Ere de l'Anarchie. [...] Lors des Procès d'Amjhir, Tuathal et ses fidèles furent condamné.e.s à mort. Alors, la Fondatrice structura la Communauté et les Coventus virent le jour.»

«On ne comptait plus les Sorciers et Sorcières qui furent condamné.e.s à l'esclavage. Nombre d'entre elleux se libérèrent et disparurent. Mais il en fut certain.e.s qui invitèrent à la révolte. Tous les refuges sorciers refusèrent d'entrer en guerre contre les Hommes. Tous, sauf un. Le Paarivar, en Inde. Et pour préserver le secret, les refuges se levèrent contre leurs frères et leurs soeurs. [...] C'était l'Ere du Sang. [...] Le Paarivar sombra, mais jamais on ne l'oublia. Alors les dirigeant.e.s se rassemblèrent et promirent de ne point révéler le secret et de demeurer uni(e)s.»

«Lorsque Feidhelm Caelum annonça l'alliance au Gouvernement Anglais des Hommes, des tensions naquirent dans le coeur des Sorcier.e.s. Dans le coeur de la Cité s'éleva la voix du refus. [...] Celleux qui souhaitaient dominer les Hommes se firent appeler les Radicaux. Et ainsi naquirent les premières divergences.»

«Elle fut la première. Quand Saraid perdit peu à peu l'usage de ses pouvoirs, la maladie fit naître l'angoisse. Et la peur grandit, au fur et à mesure que les Tragédies survenaient. Nul.le ne trouva de solution. Nul.le ne trouva de protection. Elles toucheront désormais n'importe qui. Preuve que les Divins nous ont puni.e.s.»