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RP - Bride to be

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forgotten city
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coventus de qheer
INRP
HRP
Ven 8 Sep - 12:07



Brides to be
@"Zénobie Al-Kahena"   & @"Marena Nocturia"
La robe +voile + hairstyle
31.05.17

Spectre à l'apparence égale, visage sans vraiment d'émotions. La logique et la croyance populaire voudrait que son mariage à venir la remplisse de joie. Qu'elle soit en extase à l'idée de vivre le plus beau jour de sa vie. Mais ce n'est pas vraiment le cas de Marena. Parce qu'elle n'a pas envie d'épouser celui que l'on a choisi pour elle. Parce que ça l'emmerde plus qu'autre chose, cet accord passé entre sa Babushka et la miséricore de l'époque. Un accord pour lier leurs deux familles lorsque les Babanin ont fuit leur Russie natale pour trouver refuge au sein de la communauté. Révolution russe devenue dangereuse, guerres des humains mettant en péril les sorciers et sorcières pourtant cachés. Panique générale, déracinement total. Et ces saloperies de Lances, faux prophètes interprétant les signes et les augures qui ont préconisé d'attendre deux naissances propices. Un époux dans chaque famille, un mariage dans un siècle jour pour jour. Sa mère le lui a répété toute son enfance. Marena, elle a toujours su que ce serait Iwan qu'elle épouserait une fois en âge. Qu'elle prendrait le nom des Nocturia pour sceller un pacte vieux d'un siècle. Une promesse si vieille qu'elle n'a plus d'importance aux yeux de la Cethis, de l'eau a coulé sous les ponts et tout le monde ou presque est mort et enterré depuis que les deux  cheffes de familles se sont serré la main. A quoi bon honorer une promesse qui ne concerne plus les morts ? Si elle porte du respect à ceux et celles ayant rejoint la terre, Mademoiselle Babanina n'est pas ravie de devenir prochainement Madame Nocturia sans qu'on lui ait demandé son avis.

Elle a voulu venir seule, Marena. Ne pas s'encombrer de sa mère, qui lui demanderas encore une fois d'essayer de sourire un peu et de faire semblant d'être heureuse. Parce qu'une mariée qui tire la gueule, ce n'est pas joli. Qu'elle a déjà bien fait de s'arranger un peu physiquement lors de son année en Russie. Ossikinésis ayant modifié son apparence, rendant Baba Yaga plus jolie qu'elle ne l'était autrefois. Harpie métamorphosée, mai elle ne l'a pas fait pour plaire à son futur époux. Elle l'a fait pour elle, pour prendre sa revanche sur celles et ceux l'ayant moquée pendant de trop nombreuses années sur son physique disgracieux.

Spectre silencieux, qui s'observe dans le miroir vêtue de sa robe blanche. Elle n'a pas choisi, ça non plus. C'est sa mère qui a décidé pour elle. Il n'y a plus vraiment de femmes, au sein de la famille directe de son futur mari. Sa belle-mère a déjà retrouvé la dame sous le sol il y a quelques années. La soeur adoptive, Mavra, serait probablement emmerdée de devoir venir à de tels essayages frivoles. Elle ne peut pas la blâmer, Marena. Elle aussi s'en passerait bien, mais puisque c'est elle la mariée, elle n'a pas d'autre choix. ça lui importe peu, même si se découvrir ainsi en blanc n'est pas habituel pour la Slave. Elle se serait probablement sentie plus à l'aise dans une robe noire.

La tête qui se tourne, quand le carillon de la boutique sonne annonçant ainsi l'arrivée de nouveaux clients. Il pleut dehors aujourd'hui, la météo n'est pas agréable. Sans doute que la future mariée venue elle aussi chercher sa robe est de meilleure humeur qu'elle. Il n'y a bien que toi pour faire une tête de six pieds de long dans une telle situation. C'est ce que lui dirait sa mère. Alors Marena adresse un sourire à la jeune femme qu'elle devine être la future épouse de quelqu'un. Effort considérable pour tenter de sociabiliser. Elle est déjà apprêtée aujourd'hui, la Cethis. Elle est passée chez le coiffeur avant de venir, pour tester le chignon et voir comment son voile tomberait. Caprices superficiels obligatoires dans ce genre de situation, sa mère tient à ce qu'elle soit parfaite pour ne pas faire honte à la famille le jour J. La robe qui heureusement, ne nécessite aucune retouche supplémentaires. Marena, elle pourrait presque sortir de cette boutique et se marier dans la minute, s'il ne lui manquait pas un bouquet pour compléter.


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coventus de qheer
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HRP
Ven 8 Sep - 12:08



Brides to be
@"Zénobie Al-Kahena"   & @"Marena Nocturia"
outfit
31.05.17

une petite cloche retentit tandis que la porte s'ouvrait sur Zénobie et la demi-douzaine de femmes qui l'accompagnaient et se pressaient pour échapper à la pluie, déjà en train de chuchoter et de s'ébaudir devant les tissus et accessoires à l'entrée de la boutique de robes de mariées. elle était la plus discrète de toutes, bien que c'était pour elle principalement que tout le monde avait fait le déplacement. à un presque un mois de la cérémonie, il était l'heure d'effectuer les dernières mesures, et les derniers ajustements à sa robe. elle était stressée, plus qu'elle ne souhaitait l'admettre. oh, bien sûr, pour des raisons évidentes : et si elle avait pris ou perdu trop de poids et que les retouches allaient coûtées plus cher que prévu ? que dirait أبي ? elle ne voulait pas le décevoir, elle avait déjà bien conscience de tout l'argent qu'il avait investi dans ce mariage, et de l'importance politique que ce dernier avait pour la famille. le fiancé n'avait pas été choisi au hasard non, il était là pour aider les Al-Kahena à avancer leurs pions sur l'échiquier de la Communauté, à gagner en importance. ce fiancé qu'elle ne connaissait à peine. qui lui avait la cours avec une dizaine d'autre six mois durant avant que أبي ne décide que lui seulement était digne d'être son gendre et qu'elle n'avais qu'à peine côtoyé depuis novembre dernier. bien sûr, elle connaissait son nom, connaissait son visage. certains de ses centres d'intérêts. mais qu'en était-il de son caractère ? qui était-il dans la sphère privée ? guère plus qu'un inconnu. et puis il y avait le problème d'Aaliyah, aussi. oh, Zénobie ne manquait pas de compagnie, mais mise à part الأم, les autres demoiselles qui l'accompagnaient était de la famille de son futur mari. elle n'avait rien contre elle, foncièrement. elles étaient toutes aimables, et la traitaient déjà comme leur sœur ou leur cousine, aucune mauvaise pensée à leur encontre ne la traversé. mais aucune d'entre elles n'était sa sœur jumelle, son reflet. son pilier. celle sur qui elle pouvait toujours compter, en qui elle avait une confiance presque égale à celle du divin dévoué. un an avait beau s'être écoulé depuis que أبي avait annoncé son intention de promettre la main de sa cadette, et la pilule était toujours en travers de la gorge de l'aînée, qui avait juré de ne plus jamais lui adresser la parole et de ne pas se présenter à la cérémonie. si la première promesse n'avait guère était tenue longtemps, la seconde, elle, semblait se vérifier puisqu'elle n'avait assisté à aucun essayage, et n'avait manifesté aucun intérêt quant au choix d'une robe, même quand Zénobie lui avait demandé d'être son témoin et sa demoiselle d'honneur. elle soupira. elle savait que rien ne ferait changer Aaliyah d'avis, à part son propre esprit.
  reconnaissant la petite troupe surexcitée - et leur portefeuille qui avait hâte de se vider -, trois vendeuses s'approchèrent tout sourire. الأم leur expliqua qu'elles étaient là pour les derniers essayages de la robe de Zénobie et pour le choix final de ses accessoires, annonce qui fit s'extasier plus encore sa belle-famille. les Al-Kahena avaient un goût certain pour le luxe et la culture marocaine accordait une grande importance à la beauté de l'épouse durant la cérémonie, que ce soit dans ses bijoux ou son maquillage, plus encore que sa robe. les vendeuses hochèrent la tête. deux d'entre elles s'empressèrent d'aller chercher la robe qui avait été approuvé plusieurs mois auparavant tandis que la dernière prit la main de Zénobie et l'amena vers les cabines pour qu'elle se retire ses vêtements et enfile un déshabillé en attendant qu'on lui apporte sa takshita. non merci ! c'est très gentil à vous mais je vais m'en charger seule. la réponse avait fusé plus vite qu'elle ne l'avait espéré et elle aperçut الأم lui jeté un regard inquiet. elle adressa un sourire gêné à la vendeuse qui lui tendit poliment le déshabillé, persuadée que la jeune fille n'était que pudique, et referma le rideau après qu'elle soit entrée. لا ينبغي لأحد أن يرى. لا ينبغي لأحد أن يرى ما تراه حتى. لن يفهموا. Zénobie fixa un instant son reflet tandis que la voix résonnait dans sa tête avant de se détourner du miroir et d'entreprendre de se dévêtir. hésita avant de sortir, puis défie les quelques épingles qui retenaient ses cheveux au niveau de sa nuque, et agita sa crinière blonde. elle n'était pas bien longue mais elle espérait que cela suffirait à détourner l'attention si jamais le négligé s'avérait un peu trop transparent.
  elle ouvrit enfin le rideau et remarqua, en plus des six femmes qui discutaient gaiment assises sur un canapé de velours, une grande femme debout, les yeux rivés sur son reflet. sa peau était d'une pâleur extrême, et même ses cheveux d'un blond argenté auraient donnés de vilains reflets jaunâtres à ceux de Zénobie à côté. elle était artistiquement coiffée d'un chignon bas que recouvrait un long voile brodé, et sa robe serrait sa taille fine et sa poitrine avant de s'évaser au niveau des manches et des hanches. si l'inconnue ne bougeait pas légèrement pour changer d'angle, elle l'aurait prise pour un mannequin de la boutique - non, pour une statue de marbre tant sa beauté était froide. comme si elle avait sentie le regard de la prêtresse sur elle, la jeune femme se retourna et lui adressa un doux sourire. doux, mais triste. Zénobie n'avait pas besoin de faire appel à ses pouvoirs pour le reconnaître. de la tristesse, et de la colère. surtout que de toute évidence, personne n'était là pour l'accompagner, elle. elle se sentit bête, soudain, Zénobie, avec sa petite cour qui lui collaient aux talons mais qui ne lui étaient, au fond, d'aucune utilité. peut-être que cette inconnue aussi se languissait de la présence d'une seule personne qui n'avait pas voulu la lui accorder. alors, depuis son petit fauteuil chesterfield elle se pencha et dit : الأم, et si tu emmenais les filles acheter leurs caftans dès maintenant ? doré, ce serait parfait. on ne laissa pas le temps à la femme de protester que déjà sa belle-famille s'extasiait à l'idée d'enfin pouvoir sélectionner leurs tenues en accord avec celle de la future mariée. elle lui adressa néanmoins un regard méfiant avant de suivre les jeunes vers le reste de la boutique.
  il ne restait plus que Zénobie et la belle inconnue, dans la zone d'essayage. et un lourd silence. se concentrant sur l'environnement, Zénobie essaya d'influer des ondes positives, optimistes, gaies dans le petit cocon privé qu'elles partageaient. elle ignorait de qu'elle mal elle souffrait, mais si elle pouvait l'alléger, ne serait-ce que quelques courts instants, elle en serait ravie. puis, hésitante, elle releva de nouveau les yeux vers elle. si je peux me permettre, celui ou celle qui va vous découvrir vêtue ainsi au temple de Qheer et très chanceux.se. vous êtes sublime. je m'appelle Zénobie, et vous ? accent encore prononcé qui signalait qu'elle n'était que récemment arrivée à la Communauté.

traduction:


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coventus de qheer
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Ven 8 Sep - 12:09



Brides to be
@"Zénobie Al-Kahena"   & @"Marena Nocturia"
La robe +voile + hairstyle
31.05.17


« Merci. »

Parce que c'est ce qu'il faut dire dans ces situations-là, lorsque l'on vous complimente. Le fils Nocturia est-il réellement si chanceux de l'épouser ? Ils ne se sont pas choisis, ni l'uns ni l'autre. Lui est un peu plus âgé qu'elle, ne l'a pas revue depuis sa transformation et pense probablement qu'elle est toujours dotée d'un physique disgracieux. Elle s'en fiche bien de ce qu'il pense, songe déjà à devoir le supporter jusqu'à ce que la mort daigne les séparer. Peu importe qui d'entre eux deux partiras en premier, la grande faucheuse sera accueillie avec joie. Parce qu'ils sont des bénis de Cethis, qu'ils n'ont pas peur de la fin de l'existence terrestre. Mais aussi parce que l'un comme l'autre, espère que ce mariage se termineras rapidement. Oh, sa mère l'a sermonnée. Lui a dit que ça viendrait avec le temps les sentiments. Et qu'au pire, ce n'était pas si important.

Zénobie, ce n'est pas un prénom qui vient d'ici. Elle aussi est étrangère, son accent ne laisse pas de place au doute. Son physique également, avec sa peau dorée, laisse supposer qu'elle n'est pas née sous la météo Galloise souvent pluvieuse et grise. A moins qu'elle ne soit allée passer un mois de vacances aux Seychelles pour s'y faire dorer la pilule et ne pas avoir l'air trop pâle et malade dans sa robe ? Le teint de cadavre, ça ne la dérange pas Marena. Au contraire. C'est qu'elle ne voit déjà pas trop le soleil, qu'elle n'est d'ailleurs jamais trop sortie tout court. Casanière à s'enfermer chez elle pour étudier ou rester seule plutôt qu'en mauvaise compagnie. Pas de vie sociale, pas vraiment d'amis de l'institut. Bientôt le travail, avec ce mariage arrangé viendra un poste d'apprentie Spatha pour la former à manipuler les corps. Deviendra bientôt membre de la branche cousine des Nocturia régnantes.

« Je m'appelle Marena. »

Petit fantôme qui se force à sourire de nouveau en se présentant, tandis que les employées de la boutique s'affèrent à l'aider à retirer son voile et quelques accessoires. Robe imposante, qu'elle aurait préférée noire personnellement mais elle s'est une fois de plus pliée aux exigences des familles. Parce qu'on ne se marie généralement qu'une fois, que son mariage à elle est important pour tout le monde. Une affaire qui ne la concerne pas qu'elle, qui englobe deux familles et une promesse vieille d'un siècle. Destin qu'on lui a imposé à elle et à Iwan.

« Je suis certaine que vous serez ravissante aussi dans votre robe. »

Oui, c'est banal comme sujet de discussion. En temps normal, la Russe n'aurait pas fait énormément d'efforts pour sociabiliser. En réalité, sans doute qu'elle se sent un peu isolée. Qu'elle en a pris conscience en voyant une délégation d'une demi douzaine de femmes surexcitées accompagner l'autre future mariée.

« Il me semble que vous n'êtes pas d'ici par contre ? Ma famille est d'origine Russe, j'ai pu partir un an là-bas en terminant mes études. Je viens de rentrer dans la communauté pour le mariage qui est prévu depuis bien longtemps. »

Ah, Baba yaga qui regrette parfois de ne pas être restée loin d'ici. Sans doute qu'elle aurait dû écouter son cher familier Vladislav. L'idée d'habiter une cabane au fond des bois pour y vivre recluse sans qu'on vienne l'embêter avec des futilités était tentante. Malheureusement, le désir de revanche a pris le dessus. La disparition attendras. Tout comme la suite de cette conversation, puisqu'on la traîne désormais en cabine pour se changer. La robe encombrante et imposante est enlevée, et la voilà de nouveau métamorphosée. Tenue plus habituelle, plus dans ses goûts à elle. Du noir de la tête aux pieds, couleur du deuil qui ne laisse plus vraiment de doute sur le coventus auquel elle appartient. Si l'habit ne fait pas toujours le moine, pour Marena il n'y a pas d'hésitation possible.
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