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the forgotten city
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forgotten city
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coventus de qheer
INRP
HRP
Jeu 7 Sep - 16:18

coventus de NyankheVeleno De Santis

Damiano Davidcrédits; gif. by jakeledgers

— identité et caractère —

tw ; >Mort, accident de voiture, meurtre, vengeance, violence physique, deuil, addictions multiples


informations identité — Troisième fils De Santis, nom à particule trahissant les nobles origines d'une famille comptant autant de partisans de Nyankhe que de fidèles de Cethis. La mort, ses représentations et ses rituels érigés au rang d'art par ces sorciers au noms évoquant les Saints et Saintes tant adulés et admirés par cette Seconde Race qu'ils surpassent en tout point. Veleno, patronyme offert par ce père si fier de sa trouvaille. Poison bienvenue, s'épanouira au sein de cette étrange famille où tout n'était que mort, peinture et passion. Langue de vipère à l'incurable venin ne vivra presque que pour ça, que pour eux, que pour elle. naissance — A peine né que ses cris vinrent déjà résonner en écho avec ceux de son double. Jumeaux Gémeaux, les poumons qui sont emplis d'air pour la première fois le 31 mai 1999, enfants de la nuits, ont attendus minuit passé pour pointer le bout de leur nez. Enfants complémentaires, se grilleront les rétines à regarder le soleil de Naples, attendant qu'il baisse les yeux le premier. Le 23ième anniversaire fêté seul, sans sa douce et calme présence. Craint les années à venir.  origines — Son sang bouillonnant se mêle au torrent du Tibre alors que dans sa voix se perd des fragments de la Campanie, accent chantant, des mots appuyés par des mains en constant mouvement. Cliché ambulant au caractère plus capricieux que le Vésuve. Les « Mammamia » qui viennent ponctués chacune de ces phrases, le surplus de patriotisme, un rien qui devient fierté nationale. Italien  du col de ses fringues signés Versace au bouts de ses ongles parfaitement manucurés. coventus — A plié le genou devant le Dieu métamorphe, allégeance offerte à l'incarnation de la beauté et du charme. Fidèle de Nyankhe, a trouvé dans la foi un moteur, une raison de vivre depuis qu'elle n'est plus, frôle le fanatisme. Se fout de la gueule de celles et ceux qui peinent à comprendre pourquoi il se plait tant à jouer avec l'androgynéité, à brouiller la frontière entre les genres. Talons et maquillages devenus accessoires rituels. Une façon bien à lui de se lier à l'enfant d’Amjhir. Mué par la foi et l'ambition, s'est trouvé une voie toute tracée. Apprenti de Sirius depuis peu. Frôle déjà les sommets d'une Communauté qu'il a à peine rejoint, la légitimité qui fait débat, la place qui est pourtant assurée par sa beauté renforcée par ses bonnes manières et sa maîtrise des arts qu'ils soient musicaux, macabres ou manipulatoires.  occupation — Passe son temps entre le Palatium, le Nocturne et la boutique de sa belle-sœur. Chat fainéant perché sur un comptoir, apporte de temps à autre la commande aux clients, préfère renverser, l'air de rien, les pots et les plantes. Loir insomniaque, pioche dans les réserves, emprunte sans permission les quelques brins d'herbes qui lui permettront de dormir jusqu'au crépuscule. Hibou sous ecstasy, ne vit plus que pour la fête, boit, danse et chante comme s'il n'y avait pas de lendemain. Pie chapardeuse, subtilise les plus étincelants des bijoux et les plus poisseux des instruments de torture, revend au plus offrant. Apprentissage chronophage mais tellement satisfaisant. statut civil — L'myocarde éclaté, n'en reste plus qu'un vortex et quelques poussières d'étoiles. Trou béant laissé par la perte abrupte de son double, ne vit plus qu'avec son image résiduelle gravée à même la rétine. Célibataire endurci,  convaincu que jamais personne ne pourrait réparer le mal qui a été commis. Lance un regard défiant à ceux qui essayent de s'accrocher, tranche en morceaux les égos des plus déterminer. Refuse d'être heureux sans elle. orientation sexuelle — Homosexualité assumée, revendiquée  dans un monde où cela fait débat. N'aura pas de progéniture, ne perpétuera pas la lignée et s'en fout comme de sa première momie. La vie sexuelle plus mouvementée et palpitante que la vie amoureuse. Enchaîne les coups d'un soir et les sexfriends, ne s’embarrasse pas du reste. A quoi bon se prendre la tête ? familier — Les yeux écarquillés, Veleno l'observa, cette horrible créature qui se tenait face à lui. Petit marsupial aux babines retroussées et aux dents pointues. Monstrueux rat à qui l'ont prêtait la réputation d'être vecteur de maladie. Chose abjecte, squatteur des terriers et de maisons. Et plus il la détaillait cette horrible créature, ce rat monstrueux, cette chose abjecte, plus il disait que c'était le plus bel animal qu'il n'ait jamais vu. Opossum de Virginie,  grande actrice à la tête couverte d'un blanc immaculée, angelot incompris. Maître dans l'art d'esquiver dangers et sujets sensibles, passe une grande partie de son temps sur le dos à faire la morte. Et Vel, il se marre en susurrant son prénom, Spugna, attendrit par sa visqueuse langue pendante. L'nom directement tirer d'un classique Disney, mousse d'un Capitaine à la main tranchée par un insupportable morveux. magie — Le regard charmeur et l'corps débordant d'électricité, fulgurokinesiste né. Le troisième temps atteint à force de pratique, frustré de n'en être que là, aimerait tant atteindre son plein potentiel au plus vite. Epargné par les tragédies, estime en avoir déjà bien assez bavé.

caractère Arrogant ♱ Vaniteux ♱ Précieux ♱ Déficit de l'empathie ♱ Véritable génie au cerveau en berne ♱ Addictions niées ♱ Drama-queen ♱ Susceptibilité infantile ♱ Moqueur  ♱ Menteur ♱ Passionnel ♱ Joueur ♱ Provocateur ♱ Impulsif ♱ "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît" ♱ Loyal ♱ Insolent ♱ Obstiné ♱ Charmeur ♱ Hédoniste ♱ Tactile ♱ Blagueur ♱ A knife ? Are you flirting with me ? ♱ Excentrique ♱ Dépensier, aime le luxe ♱ Curieux ♱ Fouineur ♱ Égocentrique"Celui qui a toujours raison"

— idéologie et rumeurs —


idéologie Devrait vivre dans la haine de l'humanité après ce qu'elle lui a fait, devrait rêver d'exterminer l'entièreté de l'espèce, devrait vouloir leur faire payer les actions d'un de leur représentant. Est en vérité bien incapable de souhaiter la mort de celleux que son double a tant chérit. Conservateur,  a opté pour la préservation du statut quo, préfère l'inaction à la révolution. Attends assis dans son coin qu'il se passe quelque chose. Laisse aux Dieux le soin de choisir ce qu'il y a de mieux pour leurs créations. Souhaite que la Troisième Race soit leur favorite, qu'ils précipitent l'extinction de la Seconde, tremble lorsqu'il entend parler des Tragédies, craint que, finalement, ce soit leur extinction que les Dieux aient choisit de précipiter.

rumeurs La place au sein de son coven qui n'serait pas méritée, obtenue par meurtre, corruption ou piston. Les jaloux essaient de se rassurer comme ils peuvent. — Passerait certaines de ses soirées dans les villes humaines à faire les poches des habitants, utiliserait l'argent trouvé pour se dégoter de quoi se poudrer le nez. — Trop proches pour être honnêtes, liés par une relation qui ne peut être vu comme étant de l'amitié dans un coven aussi patriarcale que celui de Nyankhe. Supposé amant de @"Vivian De Santis", on raconte que ce serait pour cela qu'ils auraient fuit l'Italie, dans l'espoir de vivre leur amour au grand jour, loin de sa tyrannique sœur. — Lorgneraient un peu trop du côté de Cethis, étranges sont ces amateurs d'arts qui s'extasient davantage devant un sarcophage qu'un tableau de maître. On raconte que d'puis la disparition de leur père, leur mère leur aurait bourré le crâne, attendant d'eux que tous se convertissent et rejoignent les rangs de ce coven qu'elle avait délaissée bien avant leur naissance.


Zé Rudeâge; 22 ans. géo; France, Grand Est. perso; inventé


— chronologie et anecdotes —


1999 — Deux enfants pour le prix d'un, Veleno fœtus farceur avait prit toute la place sous le feu des projecteur, capricieuse lune avait déjà éclipsé sa rayonnante jumelle. Les larmes de joies ruisselaient sur les visages exténués des parents. Cette deuxième fille, ils en avaient rêvé. Malattia, incarnation de la maladie se ferait complément du doucereux poison.
Enfance — Liés par une fascinante et dérangeante force mystique, toujours à parler en même temps ou à compléter les phrases de l'autre, capable de se comprendre sans se regarder, parfaite synchronisation des corps et des esprits. Identique de la tête aux pieds, même coiffures, même tenues, l'anatomie encore trompeuse. Toujours fourrés ensemble, même chambre, même école. Tronçonnaient des vers la bouche en cœur et les doigts liés. Poupées décapitées puis maquillées ornaient les moulures des portes du manoir. Avaient piqué les peluches de leurs petits voisins, les avaient massacrées et recousues, Monstre de Frankenstein de tissus disposé poitrail ouvert sur le rebord de leur fenêtre, nid douillet pour les corbeaux du coin.
Adolescence — Passage de la puberté, gueules pleines d'acnés et corps métamorphosés, défigurés, différences marquées, trop marquées. Contraint d'faire chambre à part, douloureuse première nuit. Les caractères qui se sont affirmés, Veleno voulait être vu, Malattia voulait se faire oublier. Hormones en folies, intérêt soudain pour ces mâles idiots, ces rouleurs de mécaniques. Lui se jouait de leur raison, s'amusait à les voir plier le genoux, elle ne choisissait jamais les bons, tomba dans les bras du pire de tous. Être sans pouvoir invité à leur seizième anniversaire, elle se voyait faire sa vie avec lui, l'épouser, lui faire des mômes. Elle entra dans son cercle, rencontra ses amis, prit par à ses fêtes, avait automatiquement un peu moins de temps à consacrer à son frère. L'début des crises de jalousie et des bouderies.
2019 — Parti nul ne sait où, y a la Mama qui attend encore son retour, convaincue que ce n'est qu'un mauvais tour des Dieux, qu'il est encore là, quelque part, bien vivant. Disparition abrupte du Padre. Sortit et jamais rentré. Pourtant pas l'genre à se barrer sans rien dire, pas non plus l'genre à fuir une famille qu'il ne supporterait plus. Présumé mort et pourtant, elle continue de lui garder une place à table et de mettre une part de côté. L'aura faim quand il reviendra, c'est ce qu'elle leur dit, à ses enfants inquiets plus pour elle que pour lui.
2021 — L'a lu dans les crânes de bouc, ce type, cet humain, il allait leur causer des ennuis. Il lui avait dit, mais elle ne l'avait pas cru, l'avait taxé de jalousie. Elle aussi, elle est partie et n'est jamais rentrée. Une voiture lancée dans la nuit, un conducteur plus rond qu'une barrique, une passagère somnolente, pressée de retrouvée son lit et son idiot de double, un virage mal pris, une plongée, tête la première dans l'eau gelée du lac.
Déchéance —  Les mains recouvertes d'un liquide carmin, il observa l'corps éteint de ce salop d'humain, miraculé proclamé assassin. Le compte réglé une semaine après qu'il l'ait retrouvée, sa sœur décédée.
Décadence — Terrible Yule, Veleno amorphe sur le canapé ne prit pas part aux célébrations. Quittera la maison une fois la fête terminée, se rendra dans les plus insalubres des squats volés cœurs, argents, alcool et stupéfiants. Befana voleuse de cadeau. Le vide ressenti tant bien que mal compensé par milles et un excès, surconsommation étouffa déception et désolation. Enfant turbulent, adolescent compliqué, adulte instable.
2022 — L'début d'la nouvelle année marquée par sa fuite. S'était faufilé hors du manoir à la nuit tombée, espérait n'avoir réveillé personne, espérait qu'ils tourneraient vite la page, que l'myocarde d'sa mère pourrait endurer cette autre perte. Sursauta lorsqu'elle l'interpella, son intrépide belle-sœur, nouvelle sœur, unique pilier depuis que Malattia n'était plus. Lui hurla dessus, lui ordonna de rentrer, jura qu'il l'enverrai faire la bise à Cethis si elle ne retournait pas se coucher après de Necrose. L'éclata en larmes, lui sauta dans les bras, la remercia. N'avait pas passer la frontière qu'il avait d'jà le mal du pays.
Résurgence — Nouveau pays, nouvelle vie avait il dit à l'angelot qui l'avait accompagné. N'y a lui même jamais cru. Le travail et le coven en nouvelle drogue. Tout est bon pour oublié. Briguer les plus hautes places pour ne plus entendre cette petite voix qui lui susurre qu'il n'a qu'à imiter le familier de Malattia et se laisser mourir. Entrer dans les bonnes grâces du Grand Patron pour se voir à nouveau briller dans les yeux de quelqu'un. Se mêler de tout pour ne penser à rien.
Ding Dong:

anecdotes Un fantôme en guise de nourrice, c'est la rumeur qui s'est propagée au sein de la famille après que sa mère ait vu, à de nombreuses reprises, son berceau bougé tout seul. Raconte que l'esprit était assurément bienveillant et n'avait pour seul but que de protéger le sommeil fragile de son double. †—† La septième année passée, aussitôt alpagué par sa grand-mère paternelle, ancienne prêtresse originaire de Lombardie et qui ne vivait que pour les traditions. Amoureuse inconditionnée de la divination, a essayé d'y initier ses petits-enfants, et le Veleno, il était plus réceptif à la képhalomancie qu'à la catoptromancie ou à l'arachnomancie, trouvant dans les têtes de ces boucs sacrifiés un charme dont l'étrange miroir en métal et les toiles d'araignées étaient dépourvues. Perpétue la tradition depuis que la nonna à passer l'arme à gauche.  †—† A suivit la nonna derrière les fourneaux, trop accroché à son double pour la laisser apprendre quoique ce soit sans lui. Duo de cuisinier hors pair ravivait les papilles de toute la famille, confectionnait les meilleurs plats de toute l'Italie. N'a plus touché à une gazinière depuis qu'elle n'est plus.  †—† Le onzième anniversaire devenu carnaval macabre célébré entre les tombes et les mausolées, en compagnie de celles et ceux qui les avaient quittés, jumeaux déguisés couraient riaient et criaient. Elle et son imposante robe couverte de sang, Comtesse Báthory venue torturer et étriper les vierges pour conserver jeunesse et beauté. Lui et ses longs cheveux bouclés, Chevalier d’Éon se faisant passer pour l'une de ces vierges espérait pouvoir piéger la Comtesse Sanglante. Elle gagnera la bataille, et pour une fois, il ne s'en offusquera pas, ne retenant de cette journée que cet incroyable maquillage tout de noir et de paillettes que Necrose avait appliqué sur ses yeux. Le premier d'une longue et exubérante vie. †—† Quinzième anniversaire et le premier passé loin de son double, aurait aimé que cela soit le dernier. Tiré hors de la maison par ses frères aînés pour une journée entre hommes. L'observa, circonspect, ce serpent coincé dans une bouteille emplie de liqueur. Ria lorsque le plus vieux lui expliqua que le venin de l'animal s'était propagé dans l'alcool et qu'un verre de la substance suffirait à terrasser Orrho elle-même. L'en avala trois et passa les six mois qui suivirent à se croire immortel. †—† L'apprentissage des arts fait dès le plus jeune âge, se découvrit une passion pour la musique. S'essaya à tout les instruments qui purent lui passer entre les doigts. Les yeux clos et la caisse calée entre les cuisses, il n'a jamais autant vibrer qu'au rythme de ses cordes frottées. Le dévolu jeter sur le mélancolique violoncelle. La voix cassée d'un vieux rockeur, chanteur qui n'a pas trouvé chaussure à son pieds dans les opéras italiens se défoule sur les rythmes endiablés des musiques humaines. Ne peut s'empêcher de chanter et de fredonner. Apporte un peu de vie aux mornes soirées. †—† Admirable épéiste, fanatique du Moyen-Age, de ses chevaliers, de sa mystification des sorcières et de ses vierges de Fer, la quête de perfection qui l'a poussé à apprendre l'escrime, un disciple d'Orrho  en guise de percepteur.  †—† Boule glacé réfrigère son estomac, l'a le palpitant qui manque de bondir d'sa poitrine, Vel, il rencontre l'effroi à l'état brut à chaque fois que son regard se pose sur une trop grande étendue d'eau. L'a les jambes qui flagellent, l'impression qu'elles vont le lâcher d'un moment à l'autre. L'élément en hantise depuis qu'il lui a prit sa sœur. Aquaphobie sévère, frôle la crise devant la photo d'un lac. †—† N'est jamais chez lui, trouve toujours un endroit à squatter. Serait capable de dormir sur un banc pourvu qu'il y ait du monde autour.
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coventus de XinthrisVivian De Santis
Andy Blossomcrédits; ava. by kaotika, gif. by Chaussette

— identité et caractère —

tw ; w mort parentale, maladie


informations identité — Vivian, souffle de vie pour une valétudinaire, doucereuse ironie que de se décomposer lentement sous ce dérivé de « vivus », la vie, cette même vie qui lui filera ultimement entre les doigts. Volontiers surnommée Vive, homonyme de son abondante allégresse, courte syllabe à la sonorité légère, véritable ode à la vivacité de son être. De Santis, nom dérobé à sa macabre âme sœur, radieuse princesse ayant rejoint une famille mortuaire, considérée comme la sienne au même titre que ses défunts parents et que sa marraine adorée, seule bienveillante empathie à fouler le marbre de leur manoir. naissance — Nourrisson chaleureux, elle a vu le jour le 26 février 1995 , 25 années auparavant, et a empli sa chambre de ses rires enfantins, précieuse et unique enfant de ses parents, aimée et couvée dès son premier souffle au sein de la Communauté, au Pays de Galles. origines — Simplicité du sang qui coule dans ses veines, reste d’héritage de ses parents : berceau taiwanais dans lequel ils l’ont élevée. coventus — Blanche-Neige des temps modernes, une ménagerie d’animaux constamment dans son sillage, toujours une douce parole à l’égard des corbeaux des cimetières, les vêtements tiraillés par le petit groupuscule d’hirondelles de Werddstryd vers leur plus récente découverte, accompagnée par des hérissons durant ses danses nocturnes au milieu de cercles de fées : puma de xinthris, jusqu’à la terre accumulée sous ses ongles, privilège auquel elle ne s’est que plus farouchement accrochée après la perte de ses parents, lien qu’ils continuent de partager malgré la mort qui les sépare. occupation — Prêtresse du temple Xinthris, représentante du divin tombée de grâce lorsqu'elle a tout quitté. Cérémonies pourtant gracieusement dirigées du bout des doigts, chérubin aux ailes ténébreuses guide les âmes miséricordieuses vers l'absolution et la dévotion divines. Rôle dans lequel elle excelle, captivant papillon social, de par sa bienveillante persuasion, sans la moindre arrière-pensées, capable de remettre toute âme égarée sur le chemin vers Xinthris. statut civil — La bague à son doigt scintille de mille feux, symbole de son union passionnelle à la plus ravissante des belladones, l'astre lunaire n'a d'yeux que pour son étoile jusqu’à ce que la mort les sépare. orientation sexuelle — Le flirt innocent au bout des lèvres, l’intérêt, la curiosité qui définit son attraction plus que toute autre chose, son regard s'attarde exclusivement sur les silhouettes féminines. Un intérêt difficilement conservé par autrui, Vive se pensait uniquement capable de papillonner sans jamais s'engager sur le long terme, se lassait toujours, jusqu’à ce qu’elle croise le chemin de sa tendre et lugubre épouse. Relation intense comme à la première nuitée, jamais tarie, et leur séparation qui ne l'a que renforcée.  familier — Un lapin bélier nain au doux pelage d'ébène répondant au nom de Bunny, son fidèle acolyte qui tente tant bien que mal de la maintenir en vie. Boule de poils énergique et tendre, cerveau de l'équipe et la prudence dont sa sorcière cruellement. magie — Animakinésie, deuxième temps. Magie réfrénée, affaiblie par ce sang noirâtre qui obscurcit ses veines depuis deux ans déjà. Vive souffre de nécrose, fléau aux symptômes encore légers, assez pour que personne ne le soupçonne mais pour combien de temps ?

caractère


:*✧・゚:*☾〇☽: *✧・゚:*

☼ Poissons | ☽ Gémeaux | ↑ Bélier
Présentations validée T7ffvp10 Présentations validée Ionzik10Présentations validée Sgh3am10
CHARISME ■■■■□  
EMOTION ■■■■■
INTELLIGENCE ■□□□□
PRUDENCE □□□□□
ENERGIE ■■■■□
CHANCE ∞  
SANTÉ -∞

:*✧・゚:*☾〇☽: *✧・゚:*


Joyeuse ;; Aventurière ;; Free spirit ;; Bienveillante ;; (Trop) Optimiste ;; Énergique ;; Loyale ;; Intuitive ;; Sociable ;; Insouciante ;; Expressive ;; Magnétique ;; Gracieuse ;; Hédoniste ;; Extravagante ;; Oisive
Naïve ;; Impulsive ;; Immature ;; Distraite ;; Ligne fine entre la générosité et l’égoïsme ;; Anxieuse

— idéologie et rumeurs —


idéologie
« the fairest of the fairs »

Cœur charitable, emplie d'optimisme, Vive ne peut bien sûr s'empêcher de nourrir l'espoir qu'un jour ils pourront sortir de l'ombre, vivre sans se dissimuler des humains, malgré les avis divergents de sa famille. Sa fuite lui a permis de rencontrer ces êtres sans magie après tout, et elle repense aux âmes charitables ayant croisé son chemin lorsque confrontée aux actions inhumaines d'autres humains. Persuadée que de la révélation du secret ressortira une harmonie jamais ressentie auparavant : évolutionniste dans sa vision du futur.

:*✧・゚:*☾〇☽: *✧・゚:*
Présentations validée Zoay10
rumeurs
« a woman of mysteries »

Vive serait tombée victime d'un philtre d'amour auprès de Necrose De Santis ☽ Bannie à vie des supérettes de la ville, la raison serait liée à des œufs ☽ Elle aurait quitté la Communauté suite à une violente dispute avec Zohra Djebbari ☽ Elle n'a jamais quitté la Communauté, transformée en bête, elle errait dans le cimetière de la ville ☽ Son rôle de puma ne lui a été rendue que grâce à ses relations avec la maîtresse des Cérémonies du LienIngénue jeune femme en apparence, briseuse de cœurs dans l'ombre, le genre à te ghost sans remords ☽  Supposée amante de Veleno De Santis, certains y voient la raison de leur départ précipité de l'Italie, dans l'espoir de vivre leur amour au grand jour, loin de sa tyrannique épouse.


Vanthâge; 23 ans géo;  grand est de base, en côte d'azur actuellement  :ananas: perso; inventé avec les De Santis


— chronologie et anecdotes —

« dream away to a world of dark creation »

chronologie

1995 — Naissance de Vivian au sein du coventus Xinthris, enfance paisible et oisive. Bambin espiègle, se lie avec Bellamy et Serena, ensemble ils s'adonnent à toutes sortes d'aventures, simple époque.
2008 — Subitement emportés par la mort, ses parents la laisse orpheline. Recueillie par sa marraine bonne fée, sans jamais se sentir à la hauteur de ses attentes, sans jamais se sentir réellement à sa place. Poupée d’imposture dans les yeux de l’aïeul, vision intériorisée bien malgré elle, jusqu’à s’oublier, se perdre pour tenir dans le cadre de braises, copie maladroite de la magicienne à laquelle tous s'attendent, car élevée par Zohra après tout.
2020 — Simple transformation en lapin, soubresaut de tombe en tombe, un retour sur ses deux jambes qui la laisse médusée, incapable de détourner le regard des égratignures empochées durant sa promenade. Noircies. Signe incontestable de la nécrose, une centaine d'autres signes ignorés qui lui revinrent en mémoire devant la preuve qu'elle ne pouvait rationnaliser. Cette odeur de brûlé sans feu, Vive pensait l'imaginer, ruines d'une peur remontée à la surface, de l'incident dans lequel ses parents ont périt, illusion tu, pour ne pas attiser la tristesse de marraine, douce figure maternelle, pour éviter les critiques de l'aïeul. Cette nuit, elle s'enfuit, incapable d'annoncer la triste vérité, de supporter ce titre de malade ajouté à son identité fumeuse.
2020 — 2022 Petit oiseau échappé de sa cage, désertion de la communauté, de sa famille, quête identitaire soldée par la rencontre impromptue de sa macabre âme sœur, simulacre de son fléau, une rencontre qui ne pouvait être qu'écrite dans les étoiles. Deux délicieuses années de félicité, séparation brutale dû à un énième acte imprudent, son frère suivi you can't die too et guidé dans sa maison d'enfance, ne laisse derrière eux qu'un mot écrit à la va vite pour sa tendre épouse. Retour auprès de sa marraine.
été 2022 I'm haunting you and you're haunting me. Son amante les retrouva, âmes sœurs à nouveau réunies, dans leur appartement rien qu'à elles, sa colère adoucie par son sourire, sa Rose bienveillante flancha devant son obstination : ils restaient ici pour le moment.

anecdotes

« the creepier, the better »

Beauté trouvée dans l’idéalisation de la nature, terre sous ses ongles et parfums enivrants, dans son apparence la plus macabre, fleurs empoisonnées et promenades romantiques sur le chemin sinueux d'un cimetière ☽ Âme astrale qui déborde de son enveloppe charnelle, chaussures délaissées pour danser au clair de luneTornade d’émotions aux actes irréfléchis, les conséquences laissées au bon goût de ses proches pendant qu'elle poursuit ses désirs oisifs, éblouie par son voile d’égoïsme ☽ Ses métamorphoses de prédilection sont celles en serpent, chauve-souris, lapin, corbeau et papillon  ☽ Sous sa peau reptilienne, devenue animal à sang froid, elle entoure les épaules pêcheresses de sa Rose maudite, supposée familier de celle-ci, elle l'accompagne où qu'elle aille, même lorsqu'elle n'est pas sensée être à ses côtésDoigts tachetés de couleur, âme artistique qui prend forme sur le papier, esquisses qui apparaissent dans des livres de botanique et d'anatomie, qui illustrent des livres pour enfants, jonchant sa boutique préférée Moonlight OdditiesObsession pour le morbide et le macabre, particulièrement à travers les plantes venimeuses ☽ Inapte à la cuisine, ne saurait cuisiner des pâtes pour sauver sa propre vie.
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coventus de rhiatAdán Dávalos

arón pipercrédits; ava. by letsheresy, gif by andrelamoglia

[ Adán’s soundtrack ]

— identité et caractère —

tw ; abandon paternel, violence, sang, alcool, drogue, sexe, langage grossier, mention de misogynie, mention de décès de la figure paternelle, mention de maladie (tragédie), mention de manipulation mentale (pouvoir)


informationsidentité — Être solaire à la peau légèrement halée, l’incandescence de l’astre de Phébus brûle dans ses veines et se manifeste au travers de son identité. Il a Adán pour prénom, version espagnole du prénom universel « Adam », le premier des Hommes, octroyé par sa mère pour cet unique fils. Le patronyme roule sur la langue et siffle entre les lippes, prononcé avec fierté; Dávalos Guevara, les deux noms de famille maternels en l’absence de paternité. Il est le symbole d’un héritage chéri, un noyau central indispensable à sa vie, véritable forteresse intime dans laquelle se réfugier lors des coups durs. Dans ce clan de sorciers nomades, les liens du cœur sont indéfectibles. Leurs multiples vies sur les routes ont forgé la réputation de cette communauté de gitans espagnols appelée l’Akelarre, dressant l’entraide, l’ouverture d’esprit et la pugnacité en étendards. Ils vénèrent principalement Isneih, Dieu de la Terre et du Repos, saint patron des voyageurs égarés.
naissance — Le quidam n’est pas né au sein de la Communauté et ne l’a rejoint que bien des années plus tard. Il pousse son premier cri le 16 juin 1996 sur les terres espagnoles, dans la ville sorcière de Zugarramurdi, où le groupuscule s’était arrêté à quelques lieues de là. Il a connu vingt-six étés.
origines — Le jeune sorcier n’a jamais connu que sa mère, le pater n’ayant jamais été dans le tableau. Il le sait d’origine allemande, ne l’a jamais rencontré et ne le verra probablement jamais. Ses parents ont eu une brève histoire d’amour au passage de sa mère en Allemagne avant que cette dernière ne reparte sur les routes. Issue d’une famille de nomades, la madone est d’origine espagnole.
coventus — Au sein de l’Akelarre, chacun des membres, même s’ils n’y sont pas tous affiliés, a un lien particulier avec Isneih, Dieu de la Terre et du Repos, saint patron des voyageurs égarés. Adán, lui, s’il le respecte, ne s’est jamais réellement senti proche de cette déité, lui préférant Rhiat, pour sa mère l’ayant éduqué dans la foi de ce dernier. À son arrivée au sein de la Communauté en compagnie de ses deux acolytes idolâtrés se faisant Mars et Vénus de son monde, Adán rejoint naturellement le Coventus de Rhiat, où il s’y fait Lyra, mettant à profit ses talents de mécanicien et participant lui-même aux courses face à un Val et une Luz enflammés par la compétition.
occupation — Aussi loin que ses souvenirs remontent, El Principito a toujours été entouré de voitures. À vivre sur les routes, d’une mère passionnée de mécanique, il a très vite développé à son tour un intérêt pour la chose. Aux côtés de la madone, le jeune sorcier a fait ses armes en la matière, débrouillard et manuel. Elle lui a transmis son savoir, l’utilisant comme assistant quand elle réparait les bolides de la communauté, de la voiture aux motos en passant par les SUVs et les caravanes. Dès qu’il s’agissait de diagnostiquer et décortiquer un moteur, Adán était là. Aujourd’hui loin des routes, attaché à la Communauté, le jeune homme est mécanicien au garage Fractum Rotam, s’occupant des véhicules de son Coventus et des coureurs d’autres écuries qui viendraient le voir quand il ne brûle pas lui-même l’asphalte comme pilote de Rhiat. En parallèle, il rend aussi quelques services à droite et à gauche contre quelques cambiars, lui qui a bien du mal à rester en place; homme à tout faire, prenant tous les petits boulots possibles et imaginables pour renflouer ses poches, de la livraison de pizzas à la livraison de drogues, en passant par la récupération d’une dette ou l’intimidation, rien n’est jamais trop pour lui. Enfin, ayant baigné très tôt dans la violence des rues, le quidam s’est pris de passion pour la boxe. De fil en aiguille, il s’est fait un petit nom dans les bas-fonds d’Allanolstryd comme combattant de rue où combats illégaux battent leur plein, Luz veillant généralement à panser ses plaies (et lui en coller une autre au passage pour avoir été imprudent).
statut civil — Les deux astres de son univers gravitent autour de lui, Mars et Vénus, Val et Luz. L’as, le valet et la reine s’accouplent sous la voûte éthérée. Chaque segment de ce triangle est lié, et rien ni personne ne pourrait défaire cet amarrage des cœurs par trois. L’affaire est-elle publique ? Les amoureux n’en ont cure et vivent leur passion comme ils l’entendent.
orientation sexuelle — La question ne s’est jamais posée, lui qui vit sa vie sans se soucier des conventions sociales établies, pansexuel assumé. Qu’importe le genre, ses mains se sont baladées sur des corps naissant dans les choux et d’autres dans les roses. Elles n’ont cependant caressé aucune autre peau que celles de Mars et de Vénus depuis leur rencontre. L’amitié s’est mue en un amour sincère, en des corps brûlant de passion sous les regards entendus d’un trio infernal.
familier — Au sein de l’Akelarre, la cérémonie de connexion avec le familier est un rituel important de la vie d’un jeune sorcier. Dès les premiers signes de magie chez les enfants, ces derniers sont très rapidement suivis par des créatures quadrupèdes. On leur apprend à accepter et ne pas craindre ces êtres à la forme horrifique. Passé le dixième anniversaire du sorcier, on le considère prêt à s’unir au familier qui prendra une forme animale et le suivra tout au long de sa vie. Le rituel se déroule généralement en pleine forêt ou dans une grotte, purifiée en amont par une des prêtresses d’Isneih de la communauté — les femmes ayant une place très importante dans l’Akelarre — et consiste en un échange de sang entre le sorcier et le familier. Il est à noter que chez ces sorciers nomades, perdre son familier est une tragédie pire que la mort. Le familier d’Adán est un Saïmiri commun (Saimiri sciureus), aussi appelé singe-écureuil. Extrêmement rapides et agiles, les saïmiri sont connus pour piquer des pointes de vitesse lorsqu’ils évoluent dans les arbres. Luttes, empoignades, courses poursuites et esquives favorisent leur développement physique et psychologique. Ils ont une curiosité si développée qu’il leur est parfois difficile de ne pas se laisser distraire — un simple oiseau perché dans un arbre suffit à les stopper et à le fixer longuement. Aiguo (♂) est définitivement le reflet animal d’Adán, pour Luz et Val les regardent en levant les yeux au ciel quand ils sont particulièrement dissipés — ou carrément brain dead.
magie — Si l’Akelarre vénère principalement Isneih, les autres déités ne sont pas reniées et chaque croyance est acceptée au sein de la communauté. La mère d’Adán l’a ainsi élevé dans la foi de Rhiat, et, tout comme elle, les premiers dons de la florakinésie lui sont apparus dans son enfance. Garçonnet particulièrement sensible, il est rapidement devenu évident pour la madone que son fils ait un lien particulier avec cet aspect de sa magie. Si aujourd’hui Adán l’emploie et l’endure dans son Troisième temps, il a davantage travaillé ses capacités de contrôle de la lumière et de l’ombre, et d’influence des émotions. S’il est tout à fait capable de contrôler une plante pour la faire grandir, et l’utiliser comme moyen de défense, il est beaucoup plus à l’aise lorsqu’il s’agit pour lui de manipuler l’ombre et la lumière, dont il bénéficie d’un contrôle total. S’agissant des émotions, il peut influencer modérément celles d’autrui. Il s’agit là d’une aptitude qu’il n’utilise jamais sur les gens qu’il aime, en particulier Val et Luz, dont il souhaite conserver l’entière authenticité.

caractère Jaloux, possessif, boudeur, susceptible, sensible, agonistique, bagarreur, intimidant, je-m’en-foutiste, inconventionnel, irrévérencieux, éthéré, loquace, partial, stable, amoureux, loyal, nimbé, rieur, enfantin, oblatif, primesautier, imprudent, casse-couilles, vindicatif, volubile, explosif, solaire, enjoué, passionné, habile, rapide.

— idéologie et rumeurs —


idéologiePour l’Akelarre, la conservation du secret est un élément important de leur culture, le clan cherchant à se fondre dans la masse. Si les folklores gitans, tsiganes et autres gens du voyage font référence à des rituels et des actes de sorcellerie, ce n’est que pour mieux tromper les humains qui, pour la plupart, restent sceptiques. Adán ne s’est jamais réellement posé la question, lui qui préfère suivre le mouvement d’un Val et d’une Luz qui se font port d’attache rassurant. Il est conservateur par éducation et mimétisme, mais aurait tendance à plonger dans le radicalisme si la sécurité des sorciers venaient à être en péril. Il ne fait cependant pas partie de l’assemblée.

rumeurs On le dit pyrotechnicien expérimenté, borderline pyromane, expert en feux d’artifices dans une vie antérieure, sûrement. — Camé au quotidien : c’est forcément la seule explication plausible à son hyperactivité. — “He’s strangely close to these two. Extremely close, even, no?!” — Pour les bien-pensants de la Communauté, les sorciers nomades ne sont pas assez entraînés, le manque d’enseignement en institut doit assurément se faire ressentir. “They are a bit savage, aren’t they?” — Comme tout clan nomade qui se respecte, on les accuse de satanisme et de blasphèmes, ces sauvageons qui ne respectent ni leurs pairs ni les dieux. — Il aurait apparemment planté plus de bagnoles que remporté de courses. Il répondrait que c’est de la faute de Val et Luz. Au final, il est bien meilleur pilote que les autres. — Il aurait une peur bleue de l’eau; un comble quand on sait que leur Reina vénère Haseus. Nager ? Non. S’agripper au cou de Val et hurler ? Oui.


phloâge; la trentaine. géo; france. perso; inventé.


— chronologie et anecdotes —

chronologie

Avant eux — L’Akelarre voit le jour sur le territoire espagnol ensoleillé, sur l’impulsion d’une famille vénérant Isneih. Défenseurs de la terre, prônant un mode de vie différent et un retour aux sources, dans des traditions ancestrales, ils s’exilent, préfèrent la route aux espaces cloisonnés. D’abord restant dans les confins de la méditerranée, la famille s’agrandit rapidement, bientôt rejointe par d’autres sorciers et sorcières en quête de liberté. Les mariages tissent de nouveaux liens, enfantent de nouvelles générations. Au fil du temps, l’Akelarre prend de l’ampleur, trop d’ampleur. Eux qui se veulent aussi défenseurs d’une idéologie conservatrice basée sur le secret et sa protection, des dissidents s’insurgent pourtant et un courant de pensée mutin naît bientôt en son sein. Leur tempérament de feu et leurs frasques leur attirent nombre d’ennuis, jusqu’à ce que la décision soit prise, pour le bien commun, de dissoudre officiellement l’Akelarre. Avec cette débâcle, disparaît l’espoir d’une liberté retrouvée, pour certains. La plupart des familles se séparent; certaines reprennent la route, d’autres s’installent en hameaux. Seules six d’entre elles décident de faire face ensemble à l’avenir, secrètement, reprenant le flambeau de convictions saines, basées sur l’espoir, l’entraide et le partage. L’Akelarre se réorganise dans l’ombre; les femmes y prennent une importance primordiale, une grande prêtresse est élue parmi les mères, et accueillir de nouveaux membres est désormais proscrit. Les activités se concentrent sur le vol, le recel et la vente de substances illicites, le plus souvent concoctées à l’arrière des caravanes et vendues dans les villes. Parmi ces six familles, on y compte notamment les Roson, Dávalos et Katalina.
Avant eux — Le père Roson et les mères Dávalos et Katalina, particulièrement proches, concluent un pacte et décident de faire venir au monde leur descendance, au même moment. Les déités étant quelque peu capricieuses, on leur accorde toutefois une progéniture chaque année.
Avant Adán — Les parents Roson Rivera sont les premiers à accueillir un fils, Valente. Privilège de Saarh par son père, l’enfant naît sous une chaude journée d’été. Il se fera Mars de leur univers.
Adán — Marisol Dávalos donne à son tour naissance à un fils, Adán. Le père est quasiment inconnu; pour l’histoire, elle raconte qu’il s’agissait d’une brève mais intense histoire d’amour avec un sorcier allemand. La vérité est tout autre; elle ne le connaissait que très peu et n’avait qu’une idée en tête : procréer. Privilège de Rhiat comme sa mère, l’enfant naît un soir de pleine lune. Il se fera le soleil de leurs jours.
Après Adán — Les parents Katalina accueillent enfin leur progéniture, une fille, Luz. Privilège de Haseus, l’enfant naît sous une pluie torrentielle. Elle se fera Vénus de leur univers. Sa mère, au détour d’un feu improvisé, annoncera avec fierté au père Roson et à la mère Dávalos que Luz briserait le cœur de leurs deux garçons. Valente, Adán et Luz défieront ce qui était normalement écrit.
Enfance — Les premières années de vie sont heureuses. Enfant choyé, particulièrement proche de sa mère, elle le garde auprès de lui autant que faire se peut. Mécanicienne pour la communauté, elle analyse, révise et répare tout type de véhicule, de la moto à la voiture en passant par les SUVs et les caravanes. Rien n’échappe à son œil de lynx et aucun boulon ne saurait résister à ses doigts de fée. Bébé, elle le garde sur elle en écharpe de portage. Bambin, il se promène à quatre pattes autour d’elle, et qu’importe qu’il se salisse les mains. Clés à molette et tournevis remplacent bien vite les hochets et autres jouets conventionnels. La plupart des mères s’arracheraient les cheveux à la vue de ces scènes. Marisol l’aime, le protège et le forme. L’absence d’un père n’y change rien, Adán a bien assez de figures paternelles autour de lui, à commencer par le père Roson et surtout Paco. Les premières bribes de magie se manifestent, des préceptrices lui font l’éducation sorcière akelarrienne, accompagné de son familier à tête décharnée qui le suit comme son ombre, prenant forme simienne aux dix ans du bienheureux. Pour l’Akelarre, le conditionnement précoce des jeunes sorciers est primordial, pour eux qui baignent dans les traditions de la communauté dès leur naissance. Les trois astres entrent en collision, Luz et Adán déjà inséparables, Val le trouble-fête flamboyant responsable de la jalousie féminine lorsqu’il se fait port d’attache de son meilleur ami à elle. Les jeunes gens sont bercés par la route, au gré des itinéraires, le convoi rejoignant momentanément communautés sorcières sur le chemin, les caravanes témoins de leurs premières complicités, leurs premières disputes, leurs premiers émois. Quatre cent coups perpétrés à la nuit, ils s’inscrivent dans la lignée familiale et poussent le bouchon un peu loin, souvent trop loin d’ailleurs. Casse-cous notoires, fauteurs de trouble, ils sèment leur petit chaos, même au sein de leur propre communauté, sous le regard d’un Paco désabusé qui les extirpe des emmerdes coup après coup.
Jeune adolescence — Exit la puberté, le corps se meut, les sentiments s’intensifient, l’âge adulte pointe le bout de son nez. Les frasques adolescentes ne disparaissent pas, bien au contraire, s’amplifient même avec le temps. Elles deviennent plus sérieuses, plus adultes, comme ces corps. L’innocence laissée sur un trottoir, la première cuite qu’on ne voit pas venir, au détour d’un pub irlandais temporairement visité. L’excès regretté un instant, puis bien vite oublié; les sensations fortes d’une vie à deux cents à l’heure exaltent les sens. Adán n’est bien qu’en allant vite, brûlant le compteur et la vie des deux bouts. Il n’a que quatorze ans mais sa mère le met déjà derrière le volant sur des routes éloignées. À la nuit, il s’improvise coureur automobile, Luz sur le siège passager et Val à l’arrière, chauffeur privilégié de la paire se faisant fou du volant, le pied à plat sur la pédale, l’aiguille tressautant jusqu’à son maximum, prête à lâcher, une main déterminée sur le levier de vitesse et aussitôt sur le frein à main si nécessaire. Drifts, courses poursuite, sirènes bleues les chassant, ils n’ont peur de rien et défient l’autorité; rarement se feront-ils prendre, Adán usant des lumières et de l’ombre à leur avantage. Et puis il y a la fois de trop, le larcin de trop : allez à la case station de police, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas deux cents cambiars. Les parents furibonds fustigent les adolescents; comment ont-ils pu être aussi stupides pour se faire prendre ? Le savon passe et repasse, des semaines durant. Pour quelque raison, on évite la prison, mais Luz conserve son cliché de police, accroché avec fierté dans sa minuscule piaule de la caravane familiale. She did make love to the camera. Luz, la Reina de leur univers, qui préside à leur triumvirat infernal et se fait cheffe de groupe naturelle. Pour son quinzième anniversaire, elle décide; ce sera un tatouage pour chacun sur leur fesse droite : l’as de trèfle pour l’as du volant, la reine de cœur pour la belle et l’as de pique pour l’incandescent — qui se transformera finalement en valet de pique sur l’impulsion cachotière de Luz et son rire machiavélique. Poursuite des premiers émois, un Val vengeur et quelque peu éméché offre la beauté d’un baiser passionné à son acolyte Adán sous les yeux ébahis de Luz. S’en suit un jeu d’adolescent stupide, une bouteille qui tournoie, des baisers échangés et des vêtements qui glissent; secret de polichinelle bien gardé d’une première fois à trois, par trois, pour trois. Et trois resteront-ils à jamais.
Adolescence mature — L’évidence ne l’est pas toujours, les sentiments font peur, l’authenticité de cet amour les prend aux tripes et les envoie au tapis. Val est le premier à flancher, s’enfuit, trouve refuge dans les bras d’une autre, probable tentative d’oubli qui sera vaine. Le trio n’est plus, temporairement. Paco se fait témoin de cette chute vertigineuse sans chercher à comprendre l’origine du schisme; il soutient, inexorablement, même quand on ne lui dit rien. Ses tranches d’ananas réconfortent, finissent certes par faire presque vomir d’écœurement au fil des années, mais l’intention touche. Il écoute religieusement, témoin des affres d’une Luz brisée face à un Val convolant dans d’autres draps. Alors quand la Reina prend la tangente à son tour, s’amourachant du premier venu, Paco écoute religieusement, témoin des affres d’un Adán brisé face à une Luz vengeresse. Adán se retrouve ainsi seul, abandonné, sans repère. Et tous les ananas d’un Paco maladroit ne suffisent pas à atténuer cette peine insupportable. Égarée en chemin, enchevêtrée dans une relation à sens unique où son petit coeur d’adolescente s’entiche d’un garçon plus âgé, Luz se laisse faire poupée de chiffon, cible de remarques misogynes, trimballée ça et là par un gougnafier qu’Adán exècre. Ravalant sa fierté et sa propre peine, le jeune homme débarque dans la caravane de Val, pénètre sa piaule sans crier gare et l’extirpe de ses draps partagés. “Luz needs us. I want your ass outside your fucking brothel in five minutes.” Pause. “... without this bitch, needless to say.” Courte trêve permettant sauvetage de Luz, Adán entraîne Val dans les représailles, mouchant un macho qui finira la face en sang étalé sur le bitume, gémissant de douleur. L’affaire est portée à la prêtresse, pour la communauté n’acceptant pas les comportements misogynes; la famille de passage décide de fuir, sous les hurlements sauvages d’une mère Katalina protectrice de sa petite, difficilement retenue par les autres. Luz tente un rapprochement de remerciement, Adán la sermonne un instant. “You don’t need us to protect you, you’re the strongest of us three, Luz. Please wake up.” Alors Luz reprend ses esprits, silencieuse, certainement morte de honte face à tant de vérité, finalement enveloppée dans les bras rassurants de l’être aimé, Adán. Quant à Val, silencieux lui aussi, il subit le courroux à son tour d’un soleil échauffé, las de ces histoires temporaires; la pimbêche voit sa voiture brûlée des mains d’Adán sous le regard rieur de Luz. Le jour d’après, c’est Luz qui tente de noyer la pimbêche sous le regard fier d’Adán. Coups sur coups, à trop subir, la famille de la garce finit par prendre le large elle aussi. Adán et Luz, main dans la main, observent un Val non pas furibond mais soulagé, étrangement. Luz met le coup de grâce en poussant Adán dans les bras de quelqu’un d’autre lors d’une soirée arrosée dans une boîte de nuit du fin fond de l’Allemagne, sous le regard courroucé d’un Val fulminant. L’idiot les rejoindra en pleine nuit pour les étreindre de tout son être, incapable de renoncer à cet amour par trois. Et dans la lueur du matin émergeant, un Val et une Luz endormis, les bras et les jambes entrelacés, sont réveillés par un Adán fanfaron. “It took you long enough, for fuck sake.” Et trois resteront-ils à jamais.
Jeune âge adulte — De nouveau réunis, les trois poursuivent leur route sur le chemin de la petite délinquance, des coups fourrés et des idioties. Les petits casses se meuvent en forçages de coffres bien gardés, dévalisant aussi supérettes et tâchant de revendre leur marchandise illicite sous le manteau dans les ruelles sombres de leurs points de passage. Les aptitudes d’Adán sont salvatrices, lui qui manipule l’ombre et la lumière à sa guise, les aidant assurément dans leur fuite, tandis que leurs familiers tracent devant eux dans des petits cris semblables à des ricanements et des cris de joie. La réalité les rappelle cependant souvent, leur hélant de ne plus foncer autant tête baissée, surtout lorsqu’un Adán et une Luz tâchant de suivre leurs familiers dans un sprint éreintant se figent net à l’entente d’un coup de feu, Val aux abonnés absents, resté en arrière. La peur de la mort de l’être aimé les éventre avant qu’un Val détalant telle une gazelle chassée réapparaisse et les dépasse à la hâte en hurlant. “RUN FOR FUCK SAKE!” Et pour Adán qui continue les courses, c’est aussi l’heure des affrontements de rue, lui qui a la fâcheuse tendance à attirer les ennuis; querelleur dans l’âme, il ne peut s’empêcher de cogner avant de parler sous les regards médusés d’autrui, déclenchant rapidement une bagarre générale d’où Luz et Val doivent l’extirper en le tirant par le colbac. Au fil des années, c’est un Adán féru de boxe qui s’infiltre dans les réseaux de combats illégaux à mesure qu’il parcourt l’Europe avec l’Akelarre. Si sa mère se pose bien des questions quant à son visage tuméfié ou à ses lèvres écorchées, il continue de nier en bloc, prétextant des chutes; Marisol n’est pas idiote : des trois, il n’y a que Val qui ne sait pas tenir sur ses pattes, et son fils a l’habileté d’un singe. Il ment, c’est sûr. Mais elle ne dit rien, elle l’a élevé à la dure, il est devenu un homme capable de faire ses propres choix, aussi idiots soient-ils. Aussi, lorsqu’Adán ne court pas sur les circuits urbains clandestins et ne se bat pas avec des adversaires de rings improvisés, il se fait livreur de veneno de vena, création personnelle d’une Luz business woman, drogue euphorisante. Le monde les observe, remarque les marques d’affection soutenues, s’interrogent. Ces trois-là trament toujours quelque chose. Et trois resteront-ils à jamais.
Âge adulte (ou presque) — Le trio est marqué par la mort du vieux Paco; le bougre a certes bien vécu, mais sa disparition laisse un vide considérable dans le cœur des jeunes adultes. Aussi décident-ils de se tatouer un ananas en son souvenir; Paco’s Gang à jamais gravé dans leur chair. Il s’agit là de leur première réelle peine, bientôt suivie par une seconde. Car bien des années auparavant, lorsque la première tragédie apparaît et touche l’un des membres de la communauté, l’ensemble de l’Akelarre prend la décision d’exiler la victime tout en continuant de lui apporter son soutien. Once akelarrian, forever akelarrian. Mais la sécurité du plus grand nombre prime, alors l’éloignement est un mal nécessaire. L’acte est déchirant, mais l’Akelarre assure un soutien financier, où que la personne soit. Alors, lorsqu’Adán et Luz découvrent avec douleur — littéralement — qu’une tragédie touche également Valente, une décision radicale est prise pour éviter l’évincement, car à trois resteront-ils à jamais. Les brûlures qui lèchent et marquent la peau de la Reina et de l’As sont les souvenirs qu’il leur reste de cette nuit où, allongés comme à leur habitude sur le toit de la caravane des Katalina, une Luz au regard envieux observe un Adán et un Val dans un échange passionné, lorsque ce dernier semble peu à peu devenir incandescent, littéralement. Perdu dans les affres du plaisir, Valente ne remarque pas la chose, ses yeux devenant de plus en plus rouges, avant que la tempête ne se déchaîne. Adán fait principalement les frais des coups, tentant de protéger une Luz désemparée. Quand la tornade enflammée passe, sa respiration revenant peu à peu à la normale, le choc a pris possession des lieux. Le silence est bruyant sous le ciel étoilé, et malgré tout l’effort fourni, Adán n’arrive pas à sortir ses habituelles blagues censées détendre l’atmosphère. Leur palpitant se fend lorsqu’Adán et Luz remarquent les sanglots retenus de Val qui, certainement, s’imagine s’exiler sans eux. Alors Luz agrippe son visage et englobe ce monde de ses paumes. Dans un regard entendu avec Adán, elle agit aussitôt; l’instant effacé de la mémoire suffit à leur rendre leur Val. “What are those faces, guys?! Come on, come here, we have unfinished business!” claironne-t-il, salace. L’illusion de son monde est dorénavant contrôlée par ses deux amants au cœur meurtri; faire ça à l’être aimé leur est une peine incommensurable. Alors, lorsque le clan s’arrête non loin de la Communauté, au Pays de Galles, Adán y voit l’opportunité d’un nouveau départ, d’un endroit sûr pour que Luz et lui puissent réfléchir à la suite, pour leur Val. Adán tombant en amour à la vue d’une course automobile organisée par le Coventus de Rhiat, et Luz découvrant qu’un groupuscule semble travailler sur les tragédies, une rapide discussion privée entre eux deux termine de sceller leur pacte : les trois astres s’éloigneront un temps du clan, pour se poser dans la Communauté. Val est rapidement convaincu, sans que ne soit divulguée la raison principale; lui pense simplement qu’ils ont besoin d’un renouveau, et accepte par amour. Le soir venu, Adán et Luz se disent que rien n’est insurmontable tant qu’ils sont tous les trois. Et trois resteront-ils à jamais.

anecdotes Adán est un pleurnicheur; il a la larme facile, s’insurgeant pour des broutilles, souvent considéré drama queen par ses deux amants. — Il est l’as de trèfle de leur univers, symbole de chance, lui qui arrive toujours à s’extirper de situations rocambolesques, notamment au volant d’un bolide. — Si Adán a déjà conduit une moto, il se sent beaucoup plus à l’aise sur quatre roues, voiture sportive de préférence. En arrivant à la Communauté, il a aussi emmené avec lui sa caisse. — Si Luz et Val sont deux dragueurs aux méthodes diamétralement opposées, Adán tâche de rester loin de tout être humain, sauf s’il s’agit de les battre à la course ou les cogner. À ses yeux, personne n’arrive à la cheville de son Mars et de sa Vénus. Gare à celles et ceux qui s’en approchent trop près, d’ailleurs; chasse gardée.
forgotten city
forgotten city
coventus de qheer
INRP
HRP

coventus d’orrhoyuna kurogane

baba fumikacrédits;ava. by bysooyoo, gif. by dujourmeans

— identité et caractère —

tw ; sexisme, adultère


informations identité — Yuna, lune, traditionnellement associée à la féminité, astre dépourvu de lumière qui ne peut que refléter celle du soleil. Ses parents songeaient sans doute déjà qu'elle ne serait jamais rien d'autre qu'une version inégalée de leur premier enfant. Penelope en second prénom, usé hors des murs du foyer brisé. Prénoms interchangeables, le choix laissé à son interlocuteur, bien qu’elle préfère que son cercle proche l’appelle Yuna. Kurogane, nom teinté de déchéance depuis l’arrestation de son frère aîné, fantôme renié qui continua d’hanter le foyer des années durant. naissance — 32 ans, née le 23/10/1989 au sein de la Communauté du Pays de Galles. origines — Japonaises. coventus — Fidèle d’Orrho, grâce façonnée dans les tissus aériens, observe le monde de haut, sagesse aux antipodes de son coventus, en partage pourtant les mœurs violentes, a simplement appris à les mettre en œuvre à l'abri des regards de ses parents  occupation — Psycho criminologue, elle assiste la police dans leurs enquêtes. Retrouver les coupables, faire apparaître le mobile d’une scène de crime, analyser la psyché des suspects, véritable jeu du chat et de la souris dont elle ressort toujours vainqueur. statut civil — Divorce finalisé il y a quelques semaines, l’affection et la culpabilité subsistantes envers et contre tout. Faute maritale commise la nuit de Samhain, premier unique amour presque perdu à l’Ordalie et, incapable de faire taire son cœur en ébullition, elle ne put que l’aimer ardemment, réduisant en cendre sept années de mariage, les murs du déni envolés en même temps que son alliance. Vingt cinq années rattrapées en l’espace de quelques mois et, déjà, son ventre s’arrondit progressivement. orientation sexuelle — Attirée par les hommes, le cœur volé par un homme en particulier, d’aussi loin qu’elle se souvienne, elle s’est toujours considérée hétérosexuelle. familier — Koala niché contre ses omoplates, paisible Moon, réconfortante peluche apparue au moment où elle en avait le plus besoin.  magie — Pyrokinesie, quatrième temps. Niveau atteint au prix de larmes refoulées et d’innombrables heures de sommeil jamais rattrapées, espoir futile d’étancher l’insatisfaction éternelle de ses parents.


caractère


Présentations validée Jxev3g12Présentations validée Tshr6l10Présentations validée Xkdpj10

☼ Libra | ☽ Scorpio | ↑ Virgo

— intelligente, apaisante, tendre, calme, loyale, réservée, ambitieuse, organisée, observatrice, gracieuse, affectueuse, taquine, soignée, patiente.
— jalouse, fière, susceptible, rancunière, hautaine, manipulatrice, sadique, cynique, obstinée, méfiante.


douceur au bord des yeux, émotions discrètes embrassées de tendresse, elle brille d'une lueur apaisante à l'image de son familier. poison aux lèvres, dos plantés, influence sans un mot incriminant, une porte de sortie toujours dans son champ de vision ((emotionally manipulative)) — ses émotions négatives sont précieusement réunies en une même coupe, au compte-goutte, n’a comme némésis que le risque de débordement que peuvent provoquer sa terrible jalousie et son effroyable effroi, réveillent ses instincts impulsifs les plus primitifs ((wolf in cage)) — délicate compassion n’a d’égale que sa rancune, chaque coup reçu rendu cent fois, se fait investigatrice du karma, et l’absolution ne sera accordée qu’une fois sa satisfaction étanchée, qu’une fois que le coupable soit au plus bas, chute observée d’un œil froid : colère glaciale alimentée par sa réserve et son complexe de supériorité ((lethal justice))enfance perdue, indéniablement maternelle en conséquence, refuse de les voir être dérobés de la leur, fervente protectrice des innocentes vies, ne s’abaissera jamais à en abuser. patiente mentor pour qui en a besoin, d’autant plus depuis qu’elle se prépare à accueillir son propre petit miracle, avec bien plus de soin que sa famille n’en a jamais pris pour elle ; séquelles psychologiques encore présentes, rythme du sommeil parti en fumé sous leurs exigences ((spitefully caring))  —  rusée, ne pouvait compter que sur sa discrétion et son intelligence pour répondre aux exigences parentales et les châtier dans le même souffle. perpétuellement surmenée, minutes de sommeil cueillies par-ci par-là, système perdurant aujourd’hui, perçu comme une excentricité relative aux génies, attendue ((sleepy genius))


— idéologie et rumeurs —


idéologie Conservatrice, la nécessité de garder le secret prouvée encore et encore par les humains et leur peur de toute différence. Échappe pour l'instant aux idées radicales d'asservissement, empathie découlant de sa propre souffrance, pour les humains qui n'auront d’autres choix que de vivre pour les desseins des autres, pour les enfants qui devront oublier tout espoir de vie paisible. Yuna espère pour le mieux, mais cela ne peut qu’aller de paire avec l'anticipation du pire, et si le secret éclatait au grand jour, les attaques contre les siens seraient inéluctables.
Porter le premier coup ne serait-il pas la meilleure défense ?

rumeurs

Inside Orrho’s coventus

—  They think she ain't like us, while she's the most vicious one.
—  Her parents hate Makoa’s guts and I'm pretty sure it's the only reason she got married to someone else.
—  Saw her angry, would not recommend.

Outside Orrho’s Coventus

—  Y'know, her brother killed someone some years ago. I'm pretty sure she did too, she just didn't get caught.
—  Okay, but like… you’re sure she’s an Orrho ? She just doesn’t seem like the type, you know.
—  Is she super intuitive or is she just using her telepathy powers all the time ?


vanthâge; 23 ans. géo; provence. perso; inventé avec reiji et makoa.


— chronologie et anecdotes —


1989 — Naissance de Yuna, qui vient compléter le tableau familial des Kurogane. Evénement de joie supposé, mais sans se dire un mot, ses parents placent déjà des attentes implacables sur leur fille cadette, destin filé silencieusement, ils l'y encerclent encore plus sévèrement que leur aîné.
1997— Jeux de violence sous les encouragements virulents de la foule. Une bref pause, Yuna sagement assise près de ses parents, lorsqu'une silhouette se détache de la masse amorphe. Un garçon d'environ son âge, l'air terriblement ennuyé. Regards croisés, apprendra son nom au cours de la soirée : Makoa.
2002 — Son frère, condamné, passe derrière les barreaux. Jubile secrètement devant lui, satisfaite de cette rétribution pour l'avoir abandonnée avec leurs parents tandis qu'il s'amusait avec sa nouvelle famille, pour avoir eu droit à plus de libertés, aussi minimes sont-elles. En proie au désespoir dans le foyer, subit de plein fouet le revers de sa condamnation, la pression devenue encore plus lourde sur ses frêles épaules, les frasques de l'aîné ne pouvant plus détourner l'attention parentale de sa tête brune. ((Souhaite qu'il revienne)), espère qu'il pourrira en prison. Le déteste mais continue d'espérer revoir sa silhouette dans les couloirs de la maison.
2005 — Pe'a observé avec curiosité, rapprochement naturel, questions qui fusent, leurs lèvres se rencontrent. Souvenir précieusement gardé, couvre ses joues de rouge. Ils n'en parlent pas, équilibre fragile maintenu.
2015 — Kieran était tout ce que ses parents lui souhaitaient, et Yuna, elle pensait pouvoir l'aimer, ou du moins, le rendre heureux. Leurs similitudes répandent compréhension tacite et respect, soutien qui émergera naturellement, vision d'un aîné qu'elle aurait voulu avoir qui ne l'abandonne pas, vision qui force son admiration. Elle évitera le regard de Makoa, lèvres fermement plissées et hochement de tête léger lorsqu'il lui demande si elle est certaine de son choix.
Samhain 2021 — Sentiments réprimés jusqu'à l'Ordalie, jusqu'à ce qu'elle craint l'avoir perdu pour de bon ; en une nuit, tous ses murs s'effondrent, aveux passionnés s'échappent de ses lippes tremblantes. Alliance envolée, leurs doigts entrelacés, nuit passée entre ses draps.
Décembre 2021 — Le papier blanc glisse sur la table, sentence du divorce, la véritable raison celée : pour une séparation plus aisée, pour tempérer sa souffrance : it's not you, it's me. Culpabilité qui persiste lorsqu'elle fait ses valises, lorsque la nouvelle parvient à Maylen, sept années qui ne se sont pas écoulées dans l'indifférence, en était venue à les considérer une famille, peut-être davantage encore que la sienne.
Mai 2022 — Deux traits rosés, pris au début pour des mirages, la joie au bord du cœur mêlée à la panique, grossesse inattendue vue comme un miracle, leur miracle. Vie à deux tout juste entamée que la vie à trois leur tend les bras.
Juin 2022 — Les papiers du divorce officiellement signés, légalement à nouveau de parfaits inconnus, réalité bien plus complexe. Divorce amiable en apparence, mais apercevoir les deux barres rosées a semé le doute chez Kieran, leurs interactions dès lors embrumées de sa colère glaciale. Et malgré son désir de mendier les choses entre eux, Yuna ne peut se résoudre à lui dire la vérité ; s'assure de son état lors de ses visites à Maylen, interactions réduites à l'essentiel, comme il le veut sûrement.

anecdotes effluves de lavande dans son sillage. —  chaussons roses délaissés pour les tissus aériens. — gilets en laine ou en coton qui ne quittent pas ses épaules. — capable de s’endormir n’importe où, réveil en sursaut comme seule indication qu’elle s’était endormie. — le lancer de couteaux et autres objets contondants en passe-temps agréable.
forgotten city
forgotten city
coventus de qheer
INRP
HRP

coventus de OrrhoMakoa Immanitas

Joe Ano'icrédits; ava. by Zé Rude, gif. by thewarlordsworld

— identité et caractère —

tw ; Violence physique, parricide, alcoolisme


identité — Le patronyme oréolé de la Gloire de ses ancêtres, ensemble de lettres qu'il a, fut un temps, trainé comme un lourd fardeau. Pouvait sentir le poids de l'héritage pesé sur ses frêles épaules, un poid trop grand pour un mioche. L'a longtemps craint, ce putain d'nom. Ensemble de lettres qui le pousse à marcher la tête haute, l'adulte s'est montré à la hauteur des attentes, les trapèzes sculptés pour en supporter le poids. Immanitas au caractère enflammé et aux mains ensanglantées. Makoa, the bold one, prénom à la signification sans équivoque, choisit par une mère dépitée de le flagrant manque de considération du père pour l'nouveau-né, doux rappel ces îles quittées par amour.  naissance — Poisson d'avril, l'morveux en funeste blague, l'premier cri écho à celui horrifié du pater, l'a failli prendre ses jambes à son cou, l'pater, a réalisé l'moment v'nu qu'il n'était pas fait pour ça. N'est resté que grâce aux sages menaces prodiguées par son propre daron. Makoa, petit bélier né au sein de La Communauté dans ce pays de Galles qu'sa mère avait tant fustigé, elle qui pouvait encore sentir l'appel du Pacifique. Né le 1er avril 1987, la trente-cinquième année révolue et la barbe qui se pare déjà d'poil blancs. Putain de stress à la con. origines — L'a l'accent du coin dans l'voix, sait que dans les veines du vieux se mêlait toute l'Europe, la carte génétique fruit des nombreux mouvements de population, pourrait avoir d'la famille en Angleterre comme en Italie. N'préoccupe réellement qu'd'celle qu'sa daronne a laissé à l'autre bout d'la planète, celle qu'il visite chaque année, celle dont il s'évertue d'perpétuer les plus ancestrales des traditions, celle qui lui a foutu l'odeur d'l'océan et du monoï dans l'pif. A les Samoa dans la peau. coventus — L'poing armé prêt à s'abattre sur la gueule d'moindre couillon qui croisera sa route, élevé pour suivre les préceptes du plus violent des covens, fait partie d'ceux qu'on préférer suivre la déesse d'la guerre que sa jumelle. Adepte d'Orrho. L'bon gars, celui qu'à appris à péter clavicules et rotules avant d'savoir écrire son blaze. A rejoint sa famille dans les hautes sphères, prenant la place d'son incapable d'père, Axis depuis près d'un an. occupation — Uniforme froissé et badge à moitié oxydé, figure d'autorité au r'gard éteint. Chef d'équipe blasé, dispense les ordres avec cynisme, ses yeux, ils auraient d'jà crever l'plafond du Trirème s'ils avaient pu. Plus intéressé par c'spartiartes luttant sous l'cagnard qu'par ceux qu'il est contraint d'encadré. La moralité morte et enterrée, dit jamais non à un interrogatoire musclé. Figure active du plus légal des trafics, favori des parieurs et bookmakers, champion au d'jà brillant palmarès, l'titre remporté lors de l'Ordalie, arraché des mains crasseuses d'un loser. Crache par terre dès qu'on lui rappelle qu'il a un peu du sang d'ce loser en lui. statut civil — Le palpitant raffistolé en quelques coups de gaffeur. Organe meurtri par les silences et non-dits, régénéré par ses câlins, ses mots doux et ses cris. Ne s'est jamais défait de ces sentiments qui l'étreignent d'puis l'enfance. N'a jamais réussi à s'la sortir d'la tête, cette fidèle d'Orrho qui partage désormais son lit, n'a jamais réussit à passer à autre chose, même lorsque ses despotiques parents l'ont unie à un autre. La relation qui n'est pas encore officialisé, s'dit qu'ça ne saurait tardé, attend simplement qu'un peu d'eau coule sous les ponts, qu'le cocu de mari tire un trait sur cette histoire qui ne menait à rien. S'fait difficilement à l'vie à deux, à encore un peu de mal à emmagasiné  que bientôt, ils seront trois. Futur papa, sait qu'il fera un meilleur daron qu'le sien, s'voit déjà jouer à la guerre avec son p'tit gars. N'envisage même pas l'idée d'avoir une fille. orientation sexuelle — Préférence marquée pour les courbes féminines, et surtout pour les siennes. A enchaîné les femmes avec la même fréquence qu'un changement d'sous-vêtements, a perdu son temps avec de pâles copies d'cette fille dont il est toujours mordu, essayait d'obtenir auprès d'elles les faveurs qu'elle ne pouvait lui offrir. Yunasexuel.familier — A fait l'choix d'pas s'encombrer d'un familier, refusant de lier son âme à un quelconque être vivant. Estimait avoir d'jà assez à faire avec lui-même, prétendait ne pas avoir de temps à perdre dans la protection d'un stupide animal, avait surtout trop la trouille pour s'accrocher à une chose à l'existence aussi précaire. L'entend encore son vieux râlé, l'traiter d'incapable, s'plaindre qu'son fils ne sera qu'un bout à rien. Comment pourrait-il réussir sa vie s'il refuse d'obéir à une seule putain de règle tradition ? magie — Combattant au sang bouillant, flic aux doigts enflammés, danseur aux couteaux ardents, pyrokénisiste de talent, avait atteint le quatrième temps, pouvait accomplir des prouesses qu'les plus jeunes lui enviaient. Avait dompté sa magie auprès de ses cousins samoans, avait trouvé ça étrange de jouer avec des bâtons enflammés, a tiré du Siva Afi des leçons qu'les connards du coin n'pourraient imaginer. Mais ça fait un moment qu'le Makoa, il sent plus tout à fait pareil. Y a tout qui se mélange d'sa tête, l'a le cerveau qui s'embrase et les yeux qui flambent, s'est niqué les phalanges et ouvert les arcades à force d'foutre des coups de poings et d'boules dans les murs. L'a r'couvert d'sang les briques d'son appartement. A l'impression d'brûler de l'intérieur. Victime d'un Fléau dont il ne pige rien. A régressé, frustré d'être d'retour au troisième temps, essaie encore d'garder secret ce mal qui le ronge.

caractère Les nerfs à fleur de peau, colérique, pour pas dire enragé ◉  Ne s'exprime qu'avec ses poings, incapable de mettre des mots sur ce qu'il ressent ◉ Bourrin ◉ Violent ◉ Vulgaire ◉ Pas très causant ◉ Loyauté sans faille, ça ne fait pas confiance à grand monde mais ça serait prêt à crever pour protéger les siens ◉ Dévoué ◉ Téméraire ◉ Courageux ◉ Têtu ◉  Impulsif, le genre à foncer dans le tas, à cogner avant de parler, lorsqu'il décide de parler ◉  Un peu beauf ◉ Prend autant de plaisir à piétonnier les ego que les gueules ◉  Le visage et la gorge close, donne l'impression de pas savoir se marrer. ◉ L'a pourtant le rire bruyant ◉ Pas particulièrement tendre avec ceux qu'il porte dans son cœur, c'est presque si il ne les traite pas plus mal que ceux qu'il déteste. Prétend que c'est de l'amour vache. ◉ Impudent impudique

— idéologie et rumeurs —


idéologie Rage détournée de sa source déferle sur ces stupides humains, espèce inférieure à la ridicule impuissance, bouc émissaire malchanceux ne survivra pas à une inéluctable rencontre avec le champion d'Orrho. L'âme d'un radicaliste et l'cerveau d'un anarchiste, les assemblées raillées, jugées inutiles, ramassis d'lâches incapables de faire tourner aut'chose que leurs pouces. Il rêve de voir le monde brûler, le Makoa, il rêve d'danser sur ses cendres ardentes. Déclame qu'c'est qu'il y a de mieux à faire, pour l'intérêt commun, qu'il n'est plus acceptable pour les sorciers et sorcières d'vivre caché.e.s, terré.e.s dans un trou dont on discerne à peine l'fond. La hargne décuplée maintenant qu'il se sait en passe devenir daron, n'accepte pas l'idée qu'l'on puisse faire du mal à son marmot, n'accepte pas non plus qu'il soit contraint d'vivre dans la crainte, obligé d'se planquer et d'surveiller ses mots d'peur de faire fuiter un secret qu'on lui impose de garder. Makoa, il s'dit qu'il n'existerait pas plus beau spectacle que celui d'l'humanité grillant sur un gigantesque feu de joie.

rumeurs "Je n'ai jamais vu son familier. Je me demande ce qui a bien pu lui arriver. Est-ce que tu crois qu'il l'a ..?""C'type, c'est qu'un taré. Que peut-on attendre d'un connard qui bute son père pour un titre ? On devrait l'abattre comme les autres chiens fous.""Parait qu'il aurait aussi été violent avec sa mère. Pas étonnant qu'il soit seul. Il me fait froid dans l'dos. Et dire qu'il travaille à la Police.""Tu ne trouves pas ça louche un homme qui part tout les ans à l'autre bout du monde et revient constamment avec les valises vides ? Si tu veux mon avis, il ne trempe pas que dans les combats clandestins, cet homme-là.""Il traîne souvent avec cette fille là, d'la scientifique. J'crois qu'il se passe un truc entre eux. Mais si tu veux mon avis, elle est clairement trop bien pour lui.""T'y crois ou t'y crois pas, mais ce type a déjà essayer de prendre des champion.e.s de Rhiat sur leurs propres terrains ! Faut quand même être sacrément atteint pour penser pouvoir les battre à la course."


Zé Rudeâge; 22 ans géo; France, Grand Est. perso; inventé


— chronologie et anecdotes —


1987 — Avorton né avant l'terme, son daron pensait qu'il passerait pas la nuit, se réjouissait à l'idée de n'pas avoir à s'encombrer d'un morveux. Bébé bruyant, chialait d'jour comme de nuit. N'savait pas encore parler qu'il pouvait d'jà entendre son vieux le traiter de bon à rien. «Regarde le ! Même les côtés ne voudront pas de lui dans leur rang.» N'vit l'vieux que lorsqu'il fut devenu assez grand pour prendre part aux entraînements, n'frappait jamais assez fort, jamais assez vite, nourrit la peur d'n'être qu'une éternelle source de déception pour un paternel absentéiste. Passait davantage de temps avec sa génitrice, femme dévouée à son foyer, à son fils et à l'entretien de leur maison. Apprit à causer la même langue qu'elle, imita ses gestes et ses manières, assimila son savoir, reçu sa culture.
1995 — L'avait légèrement plus d'huit ans la première fois qu'il monta à bord d'un avion, s'cramponna à son siège lorsque l'engin quitta la terre ferme. Eut des étoiles pleins les yeux à mesure qu'il découvrit la beauté des îles Samoa. Rencontra l'reste d'sa famille. Reçu de ces parfaits inconnus les encouragements et l'attention qu'son géniteur s'refusait d'lui accorder. Goûta à cette vie qu'il aurait immédiatement souhaiter avoir toujours eût. Sentit pour la première d'sa vie sa peur se muer en colère.
1997 — Laborieux combat avait laissé son vieux dans un sale état, voyait sa mère s'affairer à son ch'vet, occupée à lui prodiguer des soins très personnels, lui dévorait la bouche plus qu'elle ne la recousait. S'mourait d'ennui le Makoa alors il désobéit à l’intransigeant géniteur, s'éloigna d'l'infirmerie, s'balada l'long de l'arène, observa les fossoyeurs s'affairer, préparer l'terrain pour l'prochain affrontement, observa les parieurs se presser d'vant le bookmaker, observa l'public qui s'était réunit ce soir-là, vit très nettement l'visage de cette fille, apparition chimérique détonnait dans la foule sanguinaire. Yuna, scintillante pleine lune, sentit son cœur loupé un battement, flippa instantanément, incapable d'mettre un mot sur cette sensation qui l'chamboula à ce moment-là. Les années suivantes furent presque entièrement rythmées par les entraînements, les mots défiants, les corrections, et, à nouveau, les entraînements. Les temps libre limités, l'amusement prohibé. L'père méprisé s'décidait enfin à l'regarder maintenant qu'il n'avait plus b'soin de lui, maintenant qu'il ne vivait que pour les jolis yeux d'cette fille qu'il n'arrivait pas à s'sortir d'la tête.
2005 — Année marquée par l'encrage de son épiderme et le contact de ses lèvres contre les siennes. Il n'avait pas encore soufflé sa dixième-huit bougies qu'il se pliait déjà à la tradition du Pe'a sorcier. Passa un mois aux Samoa et 10 jours allongé sur une table, s'souvient encore de cette insupportable douleur qui avait traversé son corps alors qu'sa peau se faisait transpercer par un peigne d'os dentelé recouvert de fragment d'écailles de tortue. Recevait ce gigantesque tatouage, conçu sur mesure par le Tufuga, rite de passage à l'adulte consistant à marquer son dos, son torse et son bras, représentation du lien forgé avec son divin. Pointes de lances et dents de requins en hommage rendu à Orrho. L'a failli crever l'Makoa, s'était pas assez alimenté, avait sous estimé l'étendu de la douleur, le tautu interrompu par des tremblements intempestifs. Rentra au pays avec la peau cicatrisée et les lèvres étirées en un large sourire, débordait de fierté, à exhiber le résultat sous les yeux ronds d'Yuna, s'était pas attendu à ce qu'un baiser s'échange, aurait aimé en recevoir un autre, savait qu'il ne pouvait s'le permettre.
2019 — Parent décevant s'mit à enchaîner les défaites, doper aux stéroïdes et des plantes et même comme ça, il était incapable de triompher. L'vieux n'était plus qu'l'ombre de lui-même, cabossé par des années de règne. Source intarissable de déshonneur, raison de bien des disputes et conflits.
2021 — Le daron avait plié l'genou devant un guerrier d'un autre coven, la défaite de trop, l'défi lancé avec la mort dans l'regard. L'Ordalie programmé pour le Samhain d'cette année. Combat sans pitié éclata entre l'père et l'fils, tout deux envieux d'prouver leur valeur, le premier voulant reconquérir son public et l'estime d'sa famille, le second cherchant seulement à prouver qu'il valait mieux qu'lui. Bataille d'égo soldée par la mort du plus vieux. L'fils déclaré nouvel Axis ne prit même pas l'temps de célébrer. Vit sa mère s'dresser entre la sortie et lui. Sentit sa main s'éclater contre sa joue, l'entendit élever le ton, les larmes aux yeux, vit son bras se réarmer, attrapa son poignet avant qu'elle ne le frappe à nouveau. Sentit sa peau trembler sous ses doigts, pincement au cœur devant la mine effrayée de l'daronne. L'entendra chuchoter à un inconnu, des mois plus tard, qu'elle avait eu peur d'ce qu'elle aurait décelé dans son r'gard. Rentra chez lui la gueule amochée. Avait prouvé sa valeur, tuer le père. «Ça donnera sûrement d'quoi réfléchir à quelques psy en costume ringard» qu'il s'était dit. S'était pioté sans prendre l'temps d's'occuper d'ses plaies. S'attendait pas à ce que quelqu'un toque à sa porte. S'attendait pas à la retrouver sur son pallier, Yuna. S'attendait pas à passer la nuit dans ses bras. Aurait pu dormir comme un loir, si l'corps inanimé du père maudit n'était pas resté gravé sur sa rétine.

anecdotes Longue chevelure ébène presque constamment ramenée en un chignon serré, n'a jamais foutu les pieds chez un coiffeur, la coupe confiée à sa mère puis à celle qu'il n'a cessé de chérir. ◉ Sportif émérite aux entraînements intensifs et à l'alimentation surprotéinée, avale, chaque matin, un bol d’œufs crus en guise d'p'tit déjeuner. ◉ Bilingue, maîtrise aussi bien l'anglais que le samoan, langue qui malgré la colonisation des îles continue d'être employée par une grande partie de la population. ◉ A prit l'habitude d'puis qu'il est minot de quitter le pays de Galles pour rejoindre Tutuila, île de l'archipel des Samoa Américaines, berceau de sa famille, pour rendre visite aux siens. Embarque dans l'premier avion dès l'début de la saison sèche, y passe tout le mois de mai. S'entraîne auprès de ses cousins et cousines, développent leurs corps et les esprits dans une succession d'exercices aussi intenses que dangereux. Suit les conseils des Anciens, puise ses forces dans l'histoire d'son peuple, en tire ces techniques de combat qu'il met à profit lors d'la Nuit du Sang. ◉ Se sent, en réalité, plus samoan que gallois. Envisage l'idée d's'y barrer définitivement, un d'ces jours lorsqu'il se fera trop vieux et que son corps d'viendra trop douloureux. Prendra sa retraite au bord d'l'eau. ◉ Bande de photos coincée dans son portefeuille, souvenir d'une virée entre adolescents. N'peut s'empêcher d'sourire lorsqu'il la revoit. S'dit qu'il a bien changé d'puis, s'dit qu'il est mieux ainsi, avec les cheveux longs et la peau encrée, s'dit qu'elle a l'air plus heureuse maintenant, la femme qui a redonné un s'cond souffle à son myocarde, s'dit surtout qu'ça s'voit comme le nez au milieu d'la figure qu'ils en pinçaient d'jà l'un pour l'autre. ◉ Myriades d'sentiments jusqu'alors réfrénés et noyés dans l'alcool refont surface et viennent le hanter, et lui, il sait pas comment faire pour les faire taire, alors il boit davantage. Alcoolique convaincu qu'il n'aurait plus qu'à s'jeter d'un pont l'jour où les bars mettront tous la clé sous la porte. ◉ Fumeur, s'nique autant les poumons qu'le foie. ◉ Motard, bécane américaine vrombit entre ses cuisses.
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coventus de orrhunisabeau de fez

Taylor Lashaecrédits; ava. by a devious route, gif. by animatedtext

— identité et caractère —

tw ; mort d'un parent, déficience mentale, abandon familial, addiction, éventuelles mentions de body horror (cf biologie)


informations identité — dernière née d'une longue lignée de médecins, chirurgiens et autres rebouteux, assume le titre de docteur de fez au dam des regards douteux, malgré les déboires paternels. isabeau aurait pu être belle, archaïsme qui fit rire la mère, éclats qui résonnent à présent dans le ciel. naissance — à 33 ans, catherinette fiérement avérée. insouciance infantile d'un 28 mai qui devrait être reniée, les diktats ne sauraient enrailler sa curiosité. jette plus encore l'opprobre sur la famille qui a longtemps fait la fierté de la communauté. origines — si de par son père elle vient de la lointaine colombie - tant dans le temps, le sang qui s'est perdu un temps en amérique, qu'en géographie - sa mère, elle, était une mangeuse de grenouilles qui fit seulement un petit saut pour couver son nid. coventus — coûte que coûte, coupe que coupe, couse que couse ; il faut sauver les vies. orrhun aux intentions parfois décries mais aux actions toujours garanties. garrot prend soin des bouts de viande interdits. occupation — médecin biologiste ne prend contact avec ses patients que par échantillons triés soigneusement, analysés minutieusement, et conservés précieusement avant de rendre ses résultats à ceux qui préfèrent la compagnie des vivants. statut civil — volage aux étreintes éphémères, la compagnie des corps chauds, ne la satisfait qu'un temps : trop de mystères qu'elle ne parvient à percer, d'incertitudes pour qu'elle se risque à chavirer. orientation sexuelle — le genre lui est indifférent, tant que c'est vivant. familier — hippocrate, le vautour pape se moque de l'ignorance des mortels et de leurs croyances sous cape. magie — aquakinésie, bien que la première partie ne relève que de la vulgaire ironie. trop rigide, trop austère, pour saisir la logique de la liberté du liquide. isabeau manie parfaitement les quatre premiers temps et pourtant balbutie encore à faire bouger une goutte seulement.

caractère
loners are freaks ; aloof dark haired girl ; ice queen ; perpetual frowner ; good is not nice ; sour outside, sad inside ; affable bitch ; disposing of a body ;

+ discrète + fiable + perspicace + curieuse + pleine d'esprit + coquette
- calculatrice - pointilleuse - obsessive - butée - rancunière - froide   

— idéologie et rumeurs —


idéologie chacun chez soi, et les divins pour tous. conservatrice que la science pousse. oh, elle ne croit pas que les tragédies soit le signe de quelque abandon ou d'une apocalypse critique. mais insoutenable maladie dont il faut chercher le remède sans répit. quel bien leur apporteraient les humains ? eux qui ne savent rien de leurs souverains ? elle doute grandement qu'ils leur apportent rien.
ne souhaite pas non plus se voir être exposée comme une bête de foire, forcée à survivre, produire quelques flocons de neige et faire resurgir un souvenir en échange d'un piètre pourboire. apartheid lui convient parfaitement, laissez aux bidons villes ces êtres sous-jacents.

rumeurs on dit qu'elle parle plus aux morts qu'aux vivants ; on dit qu'elle est toujours trop apprêtée pour aller travailler ; on dit que malgré son mètre cinquante deux, elle pourrait vous tuer sans laisser de trace ; on dit qu'elle est lâche, qu'elle préfère aux véritables querelles les basses mesquineries ; on dit que son vautour est vorace d'organe qui ne trouve plus de propriétaire ; on dit que toutes sortes de bocaux de formol ornent ses étagères ; on dit qu'elle se sert elle-même dans la pharmacie de l'hôpital ; on dit que son coeur est fait d'autant de glace qu'elle est capable d'en produire ; on dit que tout le côté maternel l'a reniée, et qu'elle crache au pied de tout nyankhe ; on dit qu'un verre de vin peut la mettre à terre ; on dit qu'elle ne dort jamais, qu'après le travail il est facile de la trouver dans des bars peu fréquentables, dans l'assistance des combats d'ohrro ou des courses de rhiat, et que contre quelques billets elle est assez vénale pour vous checker un oeil gorgé de sang, ou une articulation qui fait trop mal ; on dit que c'est une véritable marie-couche-toi-là ; on dit qu'elle est riche, et vit dans un gigantesque manoir à l'orée de henstryd pour elle toute seule.


hétaïreâge; 24 tout juste. géo; l'aisselle de la bretagne. perso; inventé.


— chronologie et anecdotes —


chronologie
1989 — naissance patiente, six ans après la première descendante. c'est que la nourricerie est épuisante, éreintante. maman n'est plus aussi étincelante, fulgurante que la première fois. parfois, elle semble complètement absente. mais isabeau est si calme au creux de ses bras. non, elle ne se découragera pas.
1992 — il n'sait pas trop comment leur expliquer. c'est bien plus simple quand ça n'le concerne pas, quand c'n'est qu'son métier. elles ont bien vu son visage se creuser, mais trop petites pour comprendre ce qu'il s'est passé. fléau qui se tapissait depuis dix ans a fini par la terrasser. l'aînée pleure, mais ça ne la ramènera pas. elle ne sait pas pourquoi mais elle le conçoit déjà. alors elle se tait. parfois elle a l'impression que c'est ce qui plaît le plus à papa, la paix. et puis, dans le fond, elle ne la connait pas ? pas vraiment. trois ans seulement. maman : son souvenir, bientôt, s'effacera.
on dit qu'le père devient accro aux lavages de cerveau, que les neurones s'transforment en eau. c'est l'incartade de trop, le scalpel qui dérape en haut. la vie on est censé la sauver, pas plus encore la foirer - c'est ce qu'on clame du moins, au monde entier. renvoyé, rumine le passé dans l'vieux manoir hanté. on récupère les gamines parce qu'on peut plus s'y fier. envoyées chez la famille maternelle, coventus de nyankhe pour couver la portée déboussolée.
1998 — pour qui sonne le glas ? certainement pas pour l'aînée que l'on parade à tous les galas. les quinze années enfin célébrées, le charisme rayonne, elle les éblouie tous de par sa beauté et des petites étincelles qui de ses doigts commencent déjà à s'échapper. il est évident qu'elle a trouvé ceux qui passeront leurs jours à ses côtés, dandys qui ne cherchent qu'à se pavaner. la cérémonie de l'union scelle son entrée à l'institut de la communauté. isabeau, elle, reste sur le côté. elle n'a que 9 ans, peut-être un peu de retard magique dans son développement ? la gosse, déjà, sait pourtant que sa magie ne suit pas le même courant.
2002 — le dessus des meubles est encore recouvert de givre quand les français ouvrent la porte et découvrent la chambre vide. quitte à vivre dans une prison, elle préfère choisir celle de l'abandon plutôt que celle de la honte, où on la cache au monde par peur de sa distinction. le manoir d'henstryd est empli de poussière, et quand elle y pénètre, elle n'est même pas sûre d'y trouver âme qui erre. mais le père est toujours là. sa chevelure autrefois de jais désormais blanchie et clairsemée. il ne la remarque pas d'emblée. de toute manière, il ne la reconnaît presque jamais. parfois une lueur de lucidité semble le traverser mais c'est souvent le prénom de la mère qui est prononcée. c'est que sa petite dernière a tant changé en ces dix années.
2004 — à son tour vient le jour de la cérémonie de l'union, bien que nulle ne se presse pour admirer ses atours et qu'il n'y ait guère de doute quant à qui aura son amour. privilège sans retour. discrète bien qu'indéfaite en cours, la gosse fluette n'est jamais satisfaite de la compagnie qui l'entoure. se languit de retourner à son coventus, bas de l'échelle qui ne lui impose aucun concours, une place secrète où elle pourrait effectuer à souhait son labour.
2009 — c'est dans un froid digne de la morgue qu'est accueillie l'apprentie à l'hospitium. de l'orient à la sorgue, ses faits et gestes sont scrutés par l'ensemble du forum. pourtant, il est bientôt évident que de fez ne cherche nullement, comme son père, à se mettre constamment en avant. travailleuse de l'ombre, elle préfère aux prestigieuses chirurgies, la plus scrupuleuse biologie, étudie pour ses intérêts personnels la rigoureuse étiologie. ouvrière appliquée, à son art dévoué. on pourrait aller jusqu'à croire qu'elle cherche à absoudre les erreurs du passé. malgré les nombreux curieux malintentionnés, sur ce dernier, elle ne s'est jamais exprimé. seul son voyage d'études, dans la communauté espagnole de zuggaramurdi pourrait laisser penser qu'elle cherche à renouer quelque lien ne tenant qu'à un fil avec le padre. il est vrai qu'elle en a profité pour apprendre cette langue qu'elle n'a jamais su parler.
le symbiote informe ne tarde pas à faire son entrée. la fixant un temps, comme la jaugeant : est-elle digne de son temps ? prends finalement la forme d'un sarcoramphe roi, et sa longue échine se plie en une révérence à ses pas. depuis lors, les railleries et persiflages se font tout bas, car le vautour pape veille au cap.
2019 — diplôme empoché, qualités par le mentor approuvées ; quelques regards torves qu'elle persiste à ignorer - c'est que malgré les talents théoriques latents, presque inhérents, la magie est loin d'être maîtrisée. mais il n'y pas qu'au sein du coventus qu'elle doit se méfier. mauvaise année pour s'installer, surtout au vu du nom porté. isneih aux ambitions revanchardes, aux rancunes roublardes, peuvent voir en l'héritière prosternée une chèvre émissaire bâtarde.
ignorante de ces machinations politiques, c'est dans ses recherches personnelles qu'immédiatement elle s'applique. oh, certes elle effectue diligemment les analyses qui lui sont envoyées par l'hospitium ; mais il n'est pas rare de la voir faire des heures supplémentaires jusqu'au retour de la lumière. sortir son muséum d'échantillons corporels - peau, muscle, nerfs, moelle osseuse, et autre placentas post-partum - qu'elle étudie d'arrache pied, sans consortium. veut être la première, la seule, à pouvoir afficher sur son curriculum qu'elle a trouvé la cause, voire le sérum, au fléau qui fait de ses paires des sous-hommes. il est tout de suite plus aisé de trouver des sujets à observer, quand on est dans le secret du trafic, et que le mentor lui a laissé les clefs du garde-manger d'organes ponctionnés.
2022 — l'aînée jadis adorée, depuis bien longtemps abhorrée car forcée (vraiment ?) à l'abandonner tente de reprendre le contact. pourquoi ? que lui veut-on ? n'était-elle pas rien d'autre qu'un vulgaire petit avorton ? ce n'est pas elle, qui doit entretenir un manoir vide ; pas elle qui doit chaque année condamner plus de pièces car elles prennent la poussière ; enfermer des souvenirs qui refont jaillir les émotions du pète ; s'assurer qu'il reste en vie, qu'il n'ait pas chuté de son fauteuil roulant, oublié de s'alimenter, tout en supportant ses crises de terreur, de colère, perdu qu'il est dans son esprit dont on a détraqué à bout la mécanique, et parfois, parfois seulement, se voir récompenser de quelque tendresse, quelque douceur, qu'elle sait dans le fond ne pas lui être véritablement adressée. férale, l'animale montre les crocs et crache sur la lettraile. il faudra plus de cran, de volonté, si l'on s'attend à la dompter, elle.


anecdotes ils ne savent pas qu'elle tient de sa mère un joli coup de crayon et que tout un placard de son laboratoire est jonché de dessins anatomiques ; ils ne savent que son indifférence et son égoïsme sont le résultat d'années à se forger seule ; ils ne savent pas qu'elle préfère ne pas soigner directement les vivants, car elle a déjà placer trop d'espoir dans la survie des gens ; ils ne savent pas ce qui la fascine dans la parfaite géométrie des corps et ce qui motive sa compréhension de la mort ; ils ne savent pas qu'elle fume comme un pompier et souffre de migraines chroniques depuis la perte d'autonomie de son père ; ils ne savent pas tout le stress et les émotions qu'elle garde pour elle même ; ils ne savent pas qu'une autre âme hante le manoir, sans même parler des disparus et des défunts, et qu'elle donnerait tout pour se débarrasser de ce fardeau du destin.
forgotten city
forgotten city
coventus de qheer
INRP
HRP

coventus de haseusluz katalina

avatarcrédits; ava. by heidi-lx

— identité et caractère —

tw ; drogue et alcool, mention de maladie (tragédie), violence, manipulation mentale (pouvoir), sexe et agressions sexuelles, langage grossier


informationsidentité — Luz, lux, lumière, flamme blanche dans un monde pourtant noir, flamme contre laquelle les papillons viennent mourir, flamme qui attire. Elle n'a jamais laissé personne indifférent, mais à trop vouloir jouer avec le feu, on se brûle, et si certains ont cherché à l'éteindre ; les braises de ses amours noircies l'ont toujours rallumée. Cenamor, chuchote-t-elle à la nuit, même s'il devient un nom effacé, étouffé par les traditions (ou la puissance des hommes dans ce monde, dira-t-elle, quand, adolescente, elle brandit son cœur pour lutter contre les oppressions, les douleurs, les injustices patriarcales, même si les années semblent avoir apaisé ses brasiers outrés). Elle n'est plus que Katalina,  même si elle aime ce nom, chérit cet héritage, devenue reine de son petit monde. naissance — Vingt-cinq ans, même si elle a l'impression d'en avoir vécu mille, des émotions et des relations, la caresse du vent sur sa peau, le goût des profondeurs de l'océan sur la langue. Elle se demande parfois si elle n'a pas une âme plus ancienne, car la manière dont elle ressent les choses... elle se sent habitée, peut-être par des divinités, peut-être par les pouvoirs puissants de sorcière qui l'étreignent. origines — Les racines hispaniques dans les veines, même si pour Luz, son origine, c'est l'Akelarre, ce sont les gens qui l'ont aimée et la soutiennent encore. Elle est plein de petits bouts de rien et de tout, que les autres lui ont offert au fil des ans. Et surtout les deux hommes de sa vie, les deux piliers, qui sont les racines de l'arbre qu'elle aimerait devenir. coventus — Tout juste arrivée dans le coventus d'Haseus, qu'elle vénère depuis toujours. Ici, les mœurs sont différents néanmoins. Il faut s'habituer. Et dans son esprit qui carbure à mille à l'heure, elle décide d'occuper la place de rémoras, à la recherche d'elle-même, même si elle ne l'avouera jamais. occupation — Rester libre, voilà une occupation qui lui prend tout son temps. Mais au fil des heures, la voilà tantôt voleuse, tantôt reine de la course. Ses jolis doigts graciles tâchés de cambouis quand elle relève le capot de la voiture, l'esprit mécanique dont les rouages ne fonctionnent qu'au contact de l'asphalte. Libération tant attendue, quand aux prémices de la nuit, la créatrice du veneno de vena, teste sa drogue pour tutoyer les étoiles. Les herbes mortifères mélangées, saupoudrée de voie lactée, de champignons de seigle et d'autres céréales, pour s'extraire du carcan de sa peau. Luz est une accro à la vie, à l'adrénaline, aux drogues récréatives, il était naturel pour elle d'en baptiser une, pour offrir un peu de bonheur à ceux qui le méritent.  statut civil — Si la liberté est son deuxième nom, voilà bien une partie de son esprit qui est définitivement emprisonnée, enchaînée à deux autres âmes, aussi libres qu'elle, qui ont marqué ses chairs et ses pensées durant tant d'années. La reine a deux rois, même si l'un ressemble plus à un valet (il n'aimerait pas qu'elle dise ça), deux hommes qui la hantent, pour son plus grand plaisir. Luz appartient à Valente et Adán. Et elle ne désire rien de plus en ce bas monde. orientation sexuelle — Valensexuelle et Adásexuelle. C'est particulier. C'est la seule chose qu'elle aime. familier — Love est un faucon pèlerin qui a obtenu un petit bout de cœur de Luz, elle aussi. Peut-être la seule amie qu'elle tolère, parce qu'elles ne sont qu'une même âme, au final. Luz n'est pas certaine de l'avouer, mais la cérémonie de connexion avec son familier l'a émue plus que de raison. Son esprit s'est ouvert, s'est lié à celui de Love, l'amoureuse du vent et des loopings. Amoureuse de la poésie du destin, Luz a vu ça comme son amour de la liberté. Elle aussi aurait voulu avoir des belles ailes dans son dos pour l'emmener haut, si haut, toujours plus haut, pour séduire le soleil... magie — La tragédie ne touche pas Luz, mais un être si cher qu'elle aurait préféré que ce soit elle, la victime. Elle préfèrerait prendre toute la douleur de Val sur ses épaules, aspirer sa souffrance. Et c'est peut-être un peu ce qu'elle fait. Dotée d'aquakinésie, elle se croyait amoureuse d'un feu-follet, mais se trouve finalement une affinité dans les lacs qu'elle se décide à collectionner. Un espace d'eau ? Elle saute, se moque des monstres cachés sous ses pieds ou même de sa tenue. Les bains de minuit n'ont jamais eu autant sa préférence que ces dernières années, durant lesquelles elle est devenue si proche de son élément. Luz se trouve au troisième temps, mais son utilisation de la magie l'a surtout amenée à se spécialiser dans la mémoire. Voilà un don puissant, qui l'a tout de suite séduite. Accéder à la mémoire des autres c'était... c'était un moyen pour elle, l'adolescente rebelle, de plonger dans les songes des autres, de les comprendre, et surtout, de pouvoir mieux les séduire. De pouvoir mieux les attirer dans ses filets. Devenue sirène, Luz doit apprendre à gérer ses dons, car ils peuvent faire du mal. Car le pouvoir vient avec le questionnement intrinsèque de ce que l'on veut en faire ; est-elle une sorcière de bien, ou une de mal ? Elle songe à tous ces contes de fées qu'elle a lu. Certaines princesses badass peuvent trouver leur happy ending, mais pas si elles font le mal, n'est-ce pas ? Alors Luz se donne pour mission de maîtriser à la perfection cette magie qui peut être si dévastatrice. Et quand les premières douleurs de Val apparaissent, elle n'a plus le choix. Elle se concentre totalement sur la possibilité de modifier les souvenirs d'autrui, oubliant presque ses autres dons. Mais sa puissance ne peut être mise au profit que d'une cause : sauver les siens.

caractère Louve alpha, fière, exigeante et statue de marbre. Cœur de pierre devant les autres, brillante à l'esprit qui tourne trop vite, qui fume comme un pot d'échappement d'une trop vieille voiture. Impatiente et inquiète, téméraire et retenue, réfléchie quand l'opium ne palpite pas dans ses veines. Egoïste et peut-être un poil narcissique, même si parfois l'empathie explose dans son esprit, lui rappelant que son cœur bat furieusement dans sa poitrine. Possessive et jalouse, déterminée et peut-être toxique, parfois, quand l'on veut s'emparer de ses biens, quand on vient la chercher sur son terrain. Elle connaît son royaume, ne laissera personne violer ses terres. Autoritaire et débrouillarde, impitoyable face à l'ennemi, attentive et terriblement loyale. Elle est pourtant attachante, la reine enchaînée à son trône, celle qui a donné son cœur par deux fois quand elle se vante d'être celle des enfers. Parfois elle a l'impression d'être animée d'un brasier infernal, offert par Hadès lui-même, quand les gouttes d'eau perlent le long de ses doigts, et ne quittent que très rarement ses paupières ; ou alors, seulement quand elle est seule face à elle-même, et qu'elle peut s'autoriser un instant de faiblesse. Passionnée et tenace, jouant de ses atouts sans pour autant y croire autant qu'elle le voudrait. Elle aimerait être plus, mieux, meilleure, différente, à leur hauteur, car parfois elle se croit surtout reine de pacotille et âme brisée.

— idéologie et rumeurs —


idéologie Luz s'en moque un peu, de ce monde qui les entoure. Tout ça n'a pas d'intérêt, tant que ça ne la concerne pas vraiment. Alors on lui prête peut-être un côté conservateur, certainement parce qu'elle a été élevée de cette manière, mais faire partie de l'Assemblée ne l'intéresse absolument pas.

rumeurs Luz est une femme à rumeurs, il faut dire. Un mythe, un voile l'entourant de mystère, surtout aux côtés de ses deux chevaliers. Arriver dans la communauté galloise a étouffé un peu celles-ci, ici elle n'est qu'une page vierge (enfin, blanche, vierge, cela fait longtemps qu'elle ne l'est plus) à exploiter. Mais on ne se défait pas aisément des auréoles sombres qui nous entourent. Toxico qui s'oublie ; bon, elle est plutôt d'accord, elle aime se défaire des carcans de sa bienséance, de temps à autre. (Souvent) (Tout le temps) Sataniste qui mangerait le cœur des hommes. Elle aimerait leur dire que le leur n'est pas assez à son goût, qu'il n'y en a que deux qu'elle oserait faire griller sur le barbecue de leur enfant personnel ; après tout, elle sait se tenir. Luz aime rire de ces mensonges qui entourent sa communauté. Elle préfère se bâtir là-dessus, ainsi, personne ne sait réellement qui elle est. Et si on ne la connaît pas, on ne peut pas lui faire de mal, n'est-ce pas ? Croyante ? l'est-elle réellement ? Certains mettent en doute son amour pour le divin, surtout qu'elle semble très opportuniste. Mais Luz sait ce qu'il y a dans son cœur. Et elle sait que son dieu répondra toujours à ses prières ; c'est bien ce qu'il a fait en lui octroyant ce don. La pièce manquante du puzzle du trio.


pseudoâge; vingt-sept géo; vagabonde, d'une région française à l'autre selon les besoins perso; divin scénario de  @"Adán Dávalos" &  @"Necrose De Santis"


— chronologie et anecdotes —


chronologie Once an akelarrian, always an akelarrian.

Viendra un jour une reine prête à briser des cœurs pour laver son royaume dans le sang.

enfance Une promesse, une prophétie, une destinée. Luz est la lumière de tant de cœur que ça en devient presque étouffant. Mais l’enfant ne s’en rendra pas compte tout de suite. Fille d’une mère aimante mais dure, la petite Katalina est une sauvageonne à la crinière blonde qui fait tourner les têtes. Un sourire pour faire fondre les cœurs, un rire pour kidnapper les esprits. Elle fouille déjà dans les pièces mécaniques, cherchant à comprendre comment fonctionne celle du cœur. Luz n’est pas certaine de savoir où se placent les boulons ni comment utiliser une clé à molette pour essuyer les larmes des autres. Ils ne sont pas nombreux dans leur communauté du bonheur, mais assez pour lui faire comprendre qu’ils se protègent du monde. Que tout ce qui n’est pas eux, est contre eux.

Le premier boulon qu’elle a obtenu– en plus d’avoir été volé par Val, peut-être qu’il y avait déjà un lien, peut-être qu’il voulait juste dérober un morceau de son cœur sans savoir comment lui dire, m’voyez, ‘rapport à la mécanique des cœurs –, elle le garde encore fièrement autour du cou, comme une bague témoignant de son appartenance. Cela résume tout ce qu’elle a été, ce qu’elle est ce qu’elle rêve d’être. Chaque reine a besoin de sa couronne.

Et comme chaque reine, elle déteste qu’on s’empare de ce qui lui appartient. Adán fait partie de ce qu’elle possède, il est son meilleur ami, il est celui qui la connaît le mieux sur cette planète. Peut-être même dans l’univers. Et elle aime à croire qu’elle le connaît aussi sur le bout des doigts. Elle devient louve avant l’heure, noue ses doigts aux siens, scarifie les écorces d’arbre d’un L et d’un A. Ils sont une note de musique. Ça doit bien vouloir dire quelque chose, n'est-ce pas ?
Car Luz a le cœur mélodieux, de ça elle en est sûre. Elle laisse chanter les moteurs, s’endort au don son de leur berceuse. Et parfois elle se prend pour une Mustang, et elle laisse sortir le brasier de sa colère ; car Luz est de ces reines vengeresses, qui se déploient aussi bien dans le vice que dans la colère, et jeune enfant, elle ne maîtrisait rien aussi bien que la hargne. Élevée par tout le monde et par personne, fille des esprits et du divin, se dresse une figure de proue dans les douces ténèbres qui l’entourent : le vieux Paco. Il lui tresse les cheveux, lui chuchote des poèmes espagnols des anciens temps comme s’il détenait la parole souveraine. Elle ne le voit pas comme un grand-père, plutôt comme un ami ou un conseiller. Parce que personne ne peut détrôner son père dans son cœur, un homme dur et droit, un homme dont elle est tombée amoureuse sans se l’avouer, comme beaucoup de petites filles de son âge. Souvent parti vagabonder pour trouver une maigre richesse par-delà les océans, il lui abandonne néanmoins tout son temps quand il est finalement présent, s’agenouillant devant elle et lui tendant son cœur comme s’il s’agissait de la seule chose qu’il pouvait lui offrir. Et quelque part, ce doit être le cas, car la reina ne compte finalement l’amour plus qu’en morceaux de cœur, adore les entreposer derrière une vitrine, fière de ses méfaits.

C’est son père Alej qui lui conta pour la première fois la légende d’Haseus. Elle tomba en océans et en rivière, maîtresse des naufrages et épouse des typhons. Elle sut tout de suite qu’elle voulait être comme elle. Celle qui tiendrait le destin des autres dans le creux de sa paume. Alors quand Valente s’approche un peu trop de son âme-jumelle, la voilà qui chuchote aux perles d’eau, qui roulent le long de ses phalanges comme des armes qui deviendront un jour mortelles. La voilà sorcière, la voilà digne fille d’Haseus, qu’elle commence à chérir presque autant que sa propre famille.

Haseus qui le lui rend bien, lui offrant la douce compagnie d’un familier, un petit faucon pèlerin allant plus vite et plus haut que tout ce qu’elle n’a jamais connu. Elle lui demande souvent ce que ça fait, de pouvoir se rendre si haut, de scruter tout le monde des nuages. Elle aimerait pouvoir faire de même. Se contente de découvrir les bienfaits d’un autre genre de vol,
Un vol si haut,
Un vol si dur,
Un vol pour obtenir,
Un vol pour détruire.


pré-adolescence Luz a d’abord goûté au vol plané de ses pensées, qui éclatent sous son crâne quand elle biberonne la bière irlandaise comme du lait au miel. Voilà qu’elle se met d’accord pour autoriser Val à s’incruster, même que ses doigts dansent avec amusement sur le verre de sa pinte quand il raconte une anecdote. Même qu’elle commence peut-être tout simplement à le tolérer ce qui est déjà bien plus que ce qu’elle pensait pouvoir donner. Elle goûte l’alcool et les volutes qui l’emmènent dans des hauteurs qu’elle pensait inatteignable, et quand ils finissent par voler une voiture, elle découvre un autre genre de larcin. Qui fait palpiter son cœur deux fois plus vite. Qui distille un goût de bonheur dans ses veines. Qui lui fait, enfin, trouver une place dans ce grand univers insipide.

Elle voudrait bien vous raconter comment a terminé la soirée, mais elle n’en garde aucun souvenir, en dehors du fait que la voiture s’est retrouvée encastrée dans un arbre, et elle avec un mal de crâne carabiné. Et Val dans l’équation, qui trouve finalement une solution cohérente.

Et puis l’amour qu’elle pensait fraternel, partagé autour d’un plat de pâtes aillées et ananassées (oui, c’est un mot spécial Paco), se tortille, se dévore, se ramasse sur lui-même pour se transformer en autre chose. Adán fait palpiter son cœur d’une manière qu’elle ne pensait pas possible, et fait naître des sensations étranges entre ses cuisses. Qu’elles ne pensaient pas réelles au début, comme si sa magie partait en live et lui offrait des émois étranges. Mais non. Tout cela n’est que du fait de la plastique appréciable du jeune homme, mais surtout sa voix rauque et ses grandes prunelles qu’elle adore sonder, et la mélodie de sa voix, on y revient, à la chanson des cœurs, à la symphonie qu’elle voudrait composer avec lui, avec leurs corps, parce que ça pourrait être beau, ça pourrait être grand, s’ils se laissaient faire, s’ils se laissaient tenter rien qu’une fois, à lier leurs lèvres pour laisser le brasier qui les anime les consumer.

Et dans la dopamine se mélange l’adrénaline palpitante des vols, les doigts de Luz, à défaut de courir sur la peau de satin d’Adán, se perdent dans les sacs des passants. Quand ils repèrent les grandes et belles maisons, ils y voient la possibilité de s’en mettre plein les poches. Manque de bol, ils se font pincer, avant même dans se lancer dans le plan qu’ils cherchaient à fomenter.
Luz s’attendait à décevoir son père. L’homme qui l’a façonnée.

Et c’est le cas.

Mais pas parce qu’elle veut être plus maligne que les autres et se servir directement à la source, mais parce qu’elle ne s’est pas montré assez finaude pour ne pas se faire attraper. Il n’a pas éduqué sa fille pour qu’elle échoue, encore moins pour qu’elle se ridiculise.

adolescence C’est la nuit de ses quinze ans que l’inévitable est gravé au fer rouge sur leur peau : ils sont les membres d’une cour étrange, un as de trèfle et de pique, cherchant à dérober la reine de cœur. Mais la voilà taquine, elle qui ne sait pas encore ce qu’elle veut de Val, et le voilà transformé en valet de pique pour le tatouage éternel qu’ils arborent sur leur royal derrière. Si elle avait su. Que ce petit vice les emporterait sur cet étrange sentier, dans la mansarde d’un amour si puissant qu’il allait traverser le temps.

Car Val, qui est tombé pour Adán lui aussi, se décide à l’embrasser. Et la reina s’embrase, veut tout, dérober leurs lèvres et leur attention, se met à danser de manière lascive car elle ne veut plus jamais qu’ils regardent autre chose qu’elle. Elle veut être leur soleil et leur lune, leur début et leur fin, leur vie et leur mort.

C’est la nuit de ses quinze ans que l’inévitable est gravé au fer rouge sur leur peau : ils sont les membres d’une cour étrange, un as de trèfle et de pique, cherchant à dérober la reine de cœur. Mais la voilà taquine, elle qui ne sait pas encore ce qu’elle veut de Val, et le voilà transformé en valet de pique pour le tatouage éternel qu’ils arborent sur leur royal derrière. Si elle avait su. Que ce petit vice les emporterait sur cet étrange sentier, dans la mansarde d’un amour si puissant qu’il allait traverser le temps.

Car Val, qui est tombé pour Adán lui aussi, se décide à l’embrasser. Et la reina s’embrase, veut tout, dérober leurs lèvres et leur attention, se met à danser de manière lascive car elle ne veut plus jamais qu’ils regardent autre chose qu’elle. Elle veut être leur soleil et leur lune, leur début et leur fin, leur vie et leur mort.

Quand ils se trouvent enfin, Luz comprend seulement comment le puzzle était sensé s’emboîter – sans mauvais jeu de mot. Ses ongles manucurés se faufilant dans leurs tignasses sombres, parcourant les cicatrices sur leurs pectoraux, et pour la première fois depuis longtemps, elle n’avait pas l’impression qu’on lui volait quoi que ce soit quand ils s’embrassaient, mais au contraire, que tout revêtait finalement un sens.

adolescence Enfin, un sens… quand elle avait l’esprit bien enfumé, car dès le lendemain, quelque chose semblait s’être brisé. Leur relation, leur trio, leur infini amour s’était vu dévorer par les affres du plaisir. Et alors, l’inquiétude, l’anxiété, l’incompréhension, aussi, de toutes ces sensations qui la dévoraient soudainement sans lui laisser le moindre répit. Elle faillit poser la question à Paco, avant de se rétracter. Qu’est-ce qu’il pouvait y connaître, aux relations amoureuses ? Elle n’était même pas sûre que c’était ça.

Et son père, n’en parlons même pas.

Alors quand Val se pointe avec une oie blanche au bras, le cœur de Luz menace de se briser à l’instant. Ce qui n’a pas de sens, n’est-ce pas, parce que Val, Val, ce n’est rien, ce n’est qu’un baiser échangé autour d’un feu de camp, quand les flammes de leurs désirs ont épousé chacun de leurs corps. Val, c’est l’abruti qui a voulu voler son boulot et Adán. Elle ne peut pas être blessée par ça, n’est-ce pas ? « Tu veux un bout d’ananas ? » qu’il demande, le Paco. Luz est encore plus en colère. « Tu m’as menti avec ton putain d’ananas, ça guérit rien du tout. » Pourtant, c’est ce qu’on lui avait répété toute sa vie.

Tout comme elle était censée briser des cœurs.

Pas le subir.

Pourquoi est-ce que ça fait si mal, alors qu’aucun organe n’est touché ?

Elle ne voit qu’une seule possibilité : tester ses compétences, s’assurer qu’elle n’a pas perdu la main, vérifier que ce n’est pas elle, le problème. Elle ne prend pas le premier gus qui passe, non, elle veut un bel homme, un mâle qui en impose, elle veut draguer le lion de la savane. Elle en a rien à faire des louveteaux. Elle veut le chef de meute. Cet homme, c’est Gabriel.
Et quand Luz lui sourit, il lui sourit en retour.

Il la charme. Chante ses louanges. Il la trouve éclatante comme le soleil, belle comme la lune, divine comme la voie lactée. Il sait la regarder, il sait la protéger, il sait lui chuchoter des mots crus que ni Val ni Adán ne lui ont jamais dit. Il ose. Il n’a peur de rien. Encore moins des dents longues de sa belle. Et ce qui devait être un piège tendu pour ses comparses ayant osé l’abandonner, se retourne contre la belle Luz. Qui a mis le grappin sur l’alpha misogyne qui, après l’avoir attrapée dans son lit, ne la laisse plus en partir.
Elle devient alors une poupée, enfermée sous son propre crâne. À boire et se défoncer, dans l’espoir d’oublier. Ce qu’elle a perdu, ce qu’elle a obtenu en échange, cette atroce malédiction digne d’un mauvais conte de fées. Elle se demande pourquoi son père ne l’a pas averti pour les hommes. Pourquoi on lui a laissé croire qu’ils la protègeraient.

Elle avait oublié la seule règle qui prévalait dans ce bas monde : seuls les Akelarrian pouvaient l’aimer, la comprendre, la mettre en sûreté.

Et ce sont les Akelarrian qui la sauveraient de ce mauvais pas. Val et Adán volent à son secours, passent l’honnis à tabac, lui témoignant plus en un coup de poing qu’en cent mot. Et même si la toxicité du moment ne lui parvient pas, car ce qu’il y a de plus nocif court dans ses veines, elle sait. Ils sont là pour elle. Ils le seront toujours. D’une tentative maladroite, elle veut cueillir son meilleur ami de toujours dans les bras, mais il reste de marbre.

Une seconde.

Un instant.

Qui dure une éternité.

Mille vies de souffrance.

Avant de succomber, d’enrouler son bras puissant autour de ses hanches.

Et il lui offrit la voiture de la pimbêche de Val sur un brasier.

Elle laissa les flammes danser sur son visage, appréciant la brûlure vénéneuse de la fumée et des braises. Elle eut peut-être une vision ce soir-là, car trois jours plus tard, elle tenta de la noyer.

Parce que l’on n’avait jamais dit « non » à Luz, et que sa conception du bien et du mal était parfois… bancale. D’autant plus quand Adán la soutenait, lui susurrant pire vices encore dans le creux de son oreille, pour que jamais Val ne s’échappe.

Quand la pimbêche (oui, elle avait perdu son prénom dans la bataille, et peut-être qu’il y avait du sexisme de sa part, peut-être que la Reine avait été trop obnubilée par son besoin de contrôle, effaçant totalement le fait que Val avait le droit de l’aimer, et pire que tout, qu’elle avait toutes les raisons de l’aimer en retour…) finit par quitter la communauté, Luz faufilait ses doigts entre ceux d’Adán, comme une petite fille ravie de son tour de magie. Val était en colère, mais elle finirait par s’apaiser. Elle s’apaise toujours.
Il ne fallut que quelques jours pour que Val trouve enfin le courage – légèrement aidé – de les confronter. Ils étaient en boîte, noyés dans l’alcool, à la recherche de leurs démons communs, pendus aux volutes d’une clope entre les lèvres de leur dulcinée, quand Val laissa finalement tomber toutes ses barrières.

Quand l’aube serpente sur les murs délavés d’une piaule affamée, Luz peut presque y voir les doigts crochus et sanguinolent du destin se poser sur eux. Enfin.

jeune adulte L’ananas retrouve son goût habituel. Ouf. Le monde tourne rond à nouveau. Mais en parlant d’appétit, Luz commence à s’impatienter. Ses doigts pianotent, avec l’envie terrible de voler plus gros, plus vite, de manière plus spectaculaire. Elle se faufile dans les maisons de luxe, fait miroiter un corps de plaisir pour se désister à la dernière minute, sans oublier de faucher quelques bijoux au passage. Les boîtes de nuit deviennent son terrain de jeu préféré, dérobant des clés, des portefeuilles, laissant dans son sillage des illusions brisées. Et quand ils braquent une supérette, Luz trouve que c’est le bon moment pour dévoiler ses talents de chimiste, glissant sa poudre de veneno de vena sur les lèvres de ses amants. Une voiture n’aura jamais semblé aussi confortable pour baiser.

adulte Avec Adán et Val, rien ne lui semble insurmontable. Tout paraît à sa portée. Elle apprend que le temps n’est pas une unité fixe, qu’il peut prendre bien des visages, que lorsqu’une clope se consume jusqu’en son bout, les braises peuvent faire mal, et qu’on supporte moins bien l’alcool à vingt-trois qu’à seize. Pourtant elle se sent encore au début de sa vie, à l’aube d’une destinée grandiose, d’une épopée incroyable avec ses deux ombres terribles.

Elle continue de jouer de ses charmes, sans jamais savoir où se trouve la limite finale, s’ils pourraient finir par l’enfermer dans une cave, afin de la garder rien que pour leur bon vouloir. Mais ils comprennent son besoin de liberté, la manière qu’elle a d’acérer ses griffes sur les autres. Sans pour autant se détourner d’elle.

Jusqu’au jour où Paco s’éteint.

Elle refuse de dire qu’il est mort. Parce qu’il continuera de vivre pour toujours, dans son cœur et dans celui de ses jumeaux maléfiques. Pour être sûrs qu’il ne s’efface jamais, ils se le tatouent dans le corps et un petit « Paco’s gang » s’étale dans l’intérieur du bras de Luz. Une promesse d’éternité. Un genre de mariage étrange et maladroit, comme ils savent si bien le faire.

Jusqu’à ce que les yeux de Val signent la fin de leur épopée. D’une douce lueur purpurine, il leur dévoile l’horreur terrible, s’ensuivit du brasier qu’ils avaient si longtemps contenu en eux. Le sanglot de Val lui brise le cœur. Et alors, elle se refuse de laisser son âme sœur souffrir autant. Elle ne réfléchit pas plus que ça, laisse ses doigts effleurer sa joue, pour faire ce qu’elle a toujours su faire : prendre soin d’eux, les protéger. Elle ne s’en savait pas capable, ne croyait pas posséder cette capacité, mais Haseus est près d’elle, Haseus la guide, et Haseus la soigne. Elle tricote la mémoire de Val pour effacer cette soirée, aussi simplement que ça.
Ses brûlures seront moins douloureuses que les conséquences de son acte.

Il devient alors très clair qu’elle doit se concentrer sur sa magie, qu’elle doit apprendre, toujours plus, plus rapidement, se développer dans sa maîtrise de son don. Elle doit pouvoir protéger Val de lui-même.

Adán et Luz n’ont même pas besoin de parler, ils se comprennent sur le bout des doigts. Ils savent qu’ils doivent prendre les choses en main. Pour lui, pour eux, pour tout.

Quand ils sont sur le point de ne plus être en mesure de cacher l’atroce vérité, voilà que la communauté itinérante s’arrête près d’une autre communauté galloise, sédentaire cette fois-ci. Adán tombe amoureux d’un conventus, et Luz interroge, fouille ciel et terre, pour finalement trouver un groupe de médecins qui se spécialise dans le traitement de la tragédie. Elle comprend alors que le destin lui montre le chemin.

Destin charmeur, destin moqueur, car si l’idée sur le papier semble parfaite, voilà que Luz ne se sent pas à sa place. Ses deux acolytes se fondent dans la masse comme poisson dans l’eau, mais elle… elle, elle a encore le goût du voyage sur les lèvres, elle veut s’abrutir sans responsabilités, elle veut continuer à voler et dépouiller et courser et rire et mourir et jouir. Elle veut tout. Tout le temps.

Et elle n’a jamais baissé les bras.

Ça ne commencera pas maintenant.

anecdotes Luz rêve d'autres tatouages mais n'en fera pas tant qu'une bonne occasion ne se présentera pas avec ses deux prétendants. Elle ne marque son corps qu'en leur présence. — Elle essaye vraiment de réfréner son caractère pour s'intégrer mais... mais en fait, Luz n'a pas été éduquée dans ce sens. Ce sont les autres doivent s'habituer à ce qu'elle est, pas l'inverse. — Elle garde un lien extrêmement puissant avec son père, qu'elle appelle régulièrement. Fille à papa un jour, fille à papa toujours. Elle envoie quelques sms à sa mère, mais elle reste moins proche d'elle. — Quand elle vole quelque chose qui lui plaît, elle le garde, même si ça vaut une fortune. — Le veneno de vena se prend en poudre car elle rêvait d'en maquiller ses lèvres pour embrasser ses amants. — Luz est sauvage et n'aime pas particulièrement les êtres humains. Les animaux, par contre... elle les adule. Elle voudrait sauver des animaux abandonnés. — En dehors de ses airs bravaches, elle croit aux princes charmants. Elle reste une petite fille cachée, quelque part, très enfouie sous tout ce qu'elle a vécu.
forgotten city
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coventus de qheer
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coventus de isneihSaúl Everbleed

avatarcrédits; hel

— identité et caractère —

tw ; agression, meurtre, enfant mort-né, génocide


informations identité — l'patronyme autrefois respecté est désormais sali par les actes ignobles de ta mère, ((everbleed)), même ton nom annonçait déjà le désastre, et le carmin n'aura jamais autant coulé de sa main. ((saùl)). Si tu as été désiré par le passé, tu n'en gardes aucun souvenir, ne ressentant que la solitude amère d'une vie où tu t'es toujours senti de trop.  naissance — ((ving-cinq années)) né lors d’une nuit d’équinoxe, le 20 mars 1998, ta naissance est sanctifiée par les roulements sourds du tonnerre, l’ciel zébré de faisceaux de feu. origines — ((chilienne-irlandaise)) possédant la double nationalité anglo-américaine, tu es né dans le Nouveau Monde, d’une sorcière chilienne et d'un sorcier anglo-irlandais, vivant tes premières années au sein de la communauté sorcière d’Ashwind, en Californie, avant d'être rapatrié au Pays de Galles à l’âge de 10 ans, pour vivre avec tes grand-parents paternels. coventus — ((isneih)) c’est tout ce que t’as connu, et il serait complètement absurde de tourner le dos à celui qui t’a recueilli et accordé si précieux don. Tu es dévoué à ton coventus, avide de prouver que tu mérites ta place chez les onyx, et montrer à tous ceux qui t’ont méprisé qu’ils n’auraient pas dû faire l’erreur de te sous-estimer. occupation — ((onyx)) spectre insaisissable à la main leste et aux crocs acérés, aucune fenêtre n’est trop haute, aucun enchantement n’est suffisamment puissant pour t’empêcher de piller les demeures des plus (in)fortunés, te délectant sans vergogne de tes exploits. statut civil — myocarde transi, insensible à ce qui t’entoure, t’as suffisamment connu ses ravages pour ne plus vouloir renouveler l’expérience déplaisante. ((célibataire)), sans attache, l’palpitant se refuse à battre et débattre pour qui que ce soit, du moins, c’est ce que tu essayes désespérément de te faire croire. orientation sexuelle — les coups d'reins tu les offres comme tu les reçois, sans préférence, ni tabou. ((bisexuel)) familier — ((ouistiti pygmée)) compagnon de tous tes méfaits, complice dans tes crimes, c'est sous la forme d'un primate que Iniko se stabilise, petite boule de poil qui déclenche des interjections admiratives mais qui n'en est mignon que d'apparence, se révélant bien plus terrible que toi. magie — ((terrakinésistes)) de troisième temps, isneih t'a accordé son don à ta naissance, et tu n’as cessé de fortifier tes connaissances en pratiquant avec acharnement, poussé par tes ambitions, et ton besoin de prouver que tu en es digne, n’en déplaise aux détracteurs. Apprenti marionnettiste s’amusant de ses cobayes à leurs dépends, tu te spécialises dans l’influence des gestes, si bien que t'es certain qu’avec deux années de plus, tu pourrais te vanter d’être capable d’influencer totalement les gestes d’autrui.

caractère individualiste, rusé, intransigeant, perfectionniste, insatisfait, passionné, caustique, charismatique, vipérin, curieux, borné, ambitieux, vindicatif, compétitif, impétueux, insidieux.

— idéologie et rumeurs —


idéologie conservateur à inclination radicaliste, tu ne veux pas entendre parler des humains, et tu ne supportes pas d’entendre la moindre conversation à leurs sujets. Tu les méprises, comme tu méprises tous les amoureux de ces êtres pitoyables et sans magie. S’ils les aiment tant, ils n’ont qu’à vivre avec eux, et qu’ils vous laissent tranquille.

rumeurs il paraît que l’groupe d'enfants disparus il y a plusieurs années lors de la Fête des Trésors Enfouis serait sa faute, mais rien n'a été prouvé ; telle mère tel fils, ce n'est qu'une question de temps avant qu'on l'enferme lui aussi ; il a un regard si sombre que j’en ai des frissons, pas toi ? ; t'as appris la nouvelle ? Everbleed s'est échappée de prison, tout l’coventus de Mnehso est à cran. Paraît que son fils est étroitement surveillé depuis, tu crois qu’il y a contribué ? ;


helâge; 32. géo; france perso; inventé


— chronologie et anecdotes —


chronologie

20 mars 1998 — naissance

1998/2006 — tu écoutes ton père te conter des histoires fascinantes, sur ces hommes dotés d’une magie différente de la vôtre appelée science. Que c'est grâce à leur médecine avancée que ta mère a pu te mettre au monde, et grâce à eux encore que ta petite sœur verra bientôt le jour. Tu entends ta mère rouspéter d'arrêter de te raconter tout ça, mais tu ne t'en lasses pas. Toi aussi tu veux explorer ce monde inconnu et connaître ces individus aux mœurs si obscures mais intrigantes.

16 Mars 2007 — tu te réveilles au petit matin après avoir passé la nuit à les attendre sur le canapé. Tes parents ne sont toujours pas revenus, mais un sorcier est à ta porte, la mine grave et les traits tirés.
En savoir plus:

20 Mars 2007 — ta petite sœur ne verra finalement jamais le jour, et ce qui était autrefois une journée de célébration devient un jour de deuil pour toi et ta famille.

fin 2007 — plus rien n’est pareil, ta mère n’est plus la même. Une distance se creuse et vous détruit peu à peu, la rancœur prenant la place sur le chagrin. Des inconnus viennent secrètement le soir et tu es envoyé dans ta chambre sans sommation. Quelque chose se prépare dans l’ombre, et ton ventre se tord d’appréhension, pressentant le drame.

6 janvier 2008 — son visage fait la une des journaux, son nom sur toutes les lèvres. Ta mère est devenue une radicaliste méprisée et détestée de tous et tu dois encaisser sans broncher la déferlante de haine à votre égard. On t'envoie vivre chez tes grands-parents au Pays de Galles, sans te donner l'occasion de la voir une dernière fois.

2008/2014 — tu pensais que tout serait différent ici, mais leurs regards restent le même, comme si le crime odieux de ta mère était marqué sur ton front. Tu n'as pas vraiment d'amis, et les enfants de ton âge ne font que te provoquer, t'attirant toujours au milieu des problèmes. Tu voudrais t'enfuir loin mais tu n'as nulle part où aller.

septembre 2015 — alors qu'à la suite d'une très mauvaise blague, tu fais une chute de plusieurs mètres dans les profondeurs d'une grotte, certains espèrent sans doute que tu fasses parti des pauvres victimes de la montagne, comme presque chaque année lors de la fête des trésors enfouis. Mais tu refuses de leur faire ce plaisir. Alors en plus de revenir, blessé mais triomphant, tu lèves le bras pour montrer fièrement ta belle trouvaille, un diamant rose scintillant de mille feux. Tu tapes dans l'œil d'un diamantaire qui te prend sous son aile. Il te promet de grandes choses pour peu que tu restes en dehors des ennuis le temps d'atteindre ta majorité.

2018 — c'est avec grande fierté que tu gravis les échelons et deviens onyx pour le coventus.

début 2023 — la nouvelle a traversé l'Atlantique pour venir jusqu'ici, Isadora Everbleed s'est mystérieusement échappée de prison, avec quelques autres détenus, et est activement recherchée. Tu as été interrogé, mais ta mère n'a jamais daigné répondre à tes lettres durant toutes ses années alors pourquoi viendra-t-elle te retrouver ? Tu sens qu'on te surveille de près, et ça t'agace, rendant tes escapades nocturnes plus compliquées maintenant que les projecteurs sont à nouveau braqués sur toi.


anecdotes

La Chute d'Isadora Everbleed : Un Destin Funeste pour une Sorcière Égarée
rédigé par Izar Black, le 20 janvier 2008

ASHWIND - Dans une affaire qui a secoué les communautés du monde entier, Isadora Everbleed, désormais reconnue comme une menace pour la société, a été arrêtée et condamnée par la justice américaine.

Les rapports indiquent qu'elle aurait froidement assassiné des dizaines d'humains sans défense, mettant ainsi en péril l'existence de toutes les communautés sorcières.

Les témoignages accablants dépeignent Isadora Everbleed comme une femme instable et cruelle, dont la descente dans la violence et la folie aurait été précipitée par la mort tragique de son mari. Cependant, ces révélations troublantes ne s'arrêtent pas là. Isadora aurait aussi abandonné son propre enfant, sacrifiant ainsi les liens familiaux pour poursuivre sa cause égoïste.

[...]

Son procès a abouti à une condamnation sans appel : l'emprisonnement à perpétuité, une peine destinée à refléter la gravité de ses crimes et à protéger la société des menaces qu'elle représente.

Cependant, malgré les preuves accablantes, l'affaire Isadora Everbleed a créé une division au sein de la communauté. Alors que la majorité écrasante réclame une punition sévère pour ses crimes odieux, une infime mais bruyante partie de la communauté, composée de radicalistes, la considère comme une héroïne, affirmant que la sorcière déchue est une martyre de la cause magique. Ces individus extrémistes, nourris par une idéologie déviante, idolâtrent Isadora pour sa soi-disant lutte contre l'oppression des sorciers et des sorcières.

[...]

Il ne fait aucun doute que l'affaire d'Isadora Everbleed restera gravée dans les annales, servant d'avertissement sinistre pour l'avenir des sorciers.
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