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coventus de qheer
after the fight
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Violences physiques, blessures.
Comment avait-elle pu croire un seul instant que ses sentiments s’étaient effacés avec le temps ? Les mensonges s’étaient immédiatement dissipés devant sa potentielle mort, amour refoulé jusqu’à le penser disparu, revenu aussitôt sa garde baissée. Yuna pouvait presque sentir ses barrières s’écrouler une à une, laissant la voie libre à son cœur en ébullition, évènement si rare qu’il en était presque douloureux, ce contrôle si familier, devenu réconfortant, s’échappait doucement, confession difficilement arrachée à ses lèvres, dernières effluves de censure finalement abandonnées. Et ce fût la légèreté qui remplaça le poids sur ses épaules, rattrapé par son cœur serré devant le silence de Makoa, elle lisait le doute dans ses yeux, ne pouvait pas lui en vouloir après ses années de silence. « Je… Je sais que je n'ai jamais osé le dire avant mais- » Tentative de justification avortée lorsqu’un sourire éclaira son visage, et les battements de son cœur qui s’accélèrent lorsqu’il écrasa ses lèvres contre les siennes. Entoura sa nuque de ses bras, redécouvrit ses lippes avec avidité, amalgame d’alcool et de sang, ainsi que l’inhabituelle sensation piquante de sa barbe contre sa peau, détail à l’encontre des souvenirs de jeunesse.
Seulement à cet instant Yuna réalisa à quel point cette sensation lui avait manqué, à quel point les quelques contacts disséminés au fil des années ne l’avait qu’affamée davantage, tout son être à présent convoité, plus l’air lui manquait, plus elle s’accrochait à lui, devenait le seul oxygène dont elle avait besoin. Joues empourprées, ivre de ses pensées, infatuée de la même exaltation désespérée les touchant tous les deux, confession répétée, comme si elle avait peur de la voir disparaître, de voir ce moment prendre fin. Elle ne resserra ses bras autour de son cou que plus fermement quand leur baiser toucha à sa fin. « Ne dis pas de bêtises. Je regrette seulement que ça m’ait pris autant de temps pour te l’avouer. » Toutes ces années à lutter contre la moindre officialisation d’une relation, pour ne pas subir le blâme de ses parents, ça lui paressait comme la perte de temps que cela avait toujours été ; courir après leur approbation, alors que jamais ne lui avaient-ils offert le même amour inconditionnel que Makoa. Elle esquissa un sourire en sentant ses lèvres derrière son oreille, léger frisson parcouru sa nuque, et elle ferma les yeux, savourant cette douce ataraxie. « Je sais.. Je crois que je l’ai toujours su. » Aveu tendrement murmuré, même adolescente pleine de ces doutes caractéristiques devant l’évidence, au fond, elle n’avait jamais eu de doute sur ce que contenait son regard dès qu’il était posé sur elle.
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Violences physiques, blessures.
Dépose un baiser sous le lobe d'son oreille avant d'enfouir, à son tour, sa tête dans l'creu de son cou. L'sourire toujours scotché sur ses lèvres, il a l'air béat, cet homme rendu plus euphorique par trois mots d'une effarante simplicité que par l'issue de ce combat dont il se croit, alors, pleinement ressorti. Plaque ses grandes mains dans le dos de la profileuse, fait pression pour l'attirer davantage à lui, motivé par l’irrépressible besoin de sentir chaque parcelle de sa peau contre la sienne. Pousse un léger grognement, frustré de ne sentir sous son épiderme abîmé que du tissu. Prend une profonde inspiration, se nourrit de son odeur, fragrance de fleurs et de champagne hors de prix, la sait trop élégante pour lui. «J'sais qu't'as toujours su. T'as toujours tout su.» Trop intelligente pour lui. «C'est bien pour ça qu'tu t'la joue psy pour taré, non ?» Trop intuitive pour lui. Yuna avait toujours été à la fois le cerveau et le cœur de leur pittoresque duo, et Makoa l'avait accepté sans broncher. Pour lui qui n'aspirait qu'à protéger sa belle Una, princesse de porcelaine au regard enflammé, n'être que les muscles était largement suffisant. Et pourtant, en cet instant, il a la désagréable impression que ce n'est plus assez, qu'elle est trop, et lui pas assez. Le sourire s'évapore et, lui il resserre sur elle une étreinte désespérée, l'entend les pans d'sa robe frotter contre son froc, sait qu'il ne pourra pas la rapprocher davantage, continue pourtant d'essayer, craint qu'elle n'se barre retrouver l'autre con dès qu'leur corps se sépareront. Continue d's'imprégner d'son odeur, chaton effrayé cherche à se réfugier dans l'endroit le plus chaud et le plus confortable possible. L'a la trouille qui lui tord le bide, ça lui ressemble pas d'flipper à ce point, et ça le fait flipper davantage. Comprend pas d'où ça vient, souhaite simplement qu'ça se barre plus rapidement qu'c'est venu. Sent ses muscles se tendre, sait qu'elle les sent aussi. Cerveau embrumé finit par confesser dans un murmure. «J'ai la pétoche … C'est con, hein ?» La peur de ne pas être à sa hauteur se mêle à celle d'un insupportable et prévisible rejet, lorsque l'exaltation l'aura quittée et que son cerveau lui rappellera son d'voir conjugale, terrible mélange réveil les sensations endormies par la victoire, la trouille qu'son paternel avait toujours fait naître en son cœur, celle inavouée d'un échec impensable. Il revoit l'regard empli d'rancoeur et de déception de sa mater, se demande ce qu'il fera, le jour où les jolis mirettes de sa belle se pareront du même éclat.
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Réfugiée dans ses bras, le reste semblait sans importance tant elle avait la sensation de finalement vivre pour elle-même, délicieux sentiment de liberté embrassé. Les épaules enfin légères, joues rosies par la sensation des mains dans son dos, de leurs corps rapprochés, son propre visage enfouit dans sa nuque, un doux sourire le traversant. Les émotions en vrac provoquaient la perdition de sa rationalité, Yuna serait restée ignorante des complications de sa confession, de ce que ce baiser impliquait, si elle n’avait pas perçu l’anxiété de Makoa, si sa voix n’avait pas retenti dans la pièce. Elle releva la tête vers lui, décrypta la lueur sentimentale qui brillait dans ses yeux, et caressa tendrement sa joue en rassemblant ses pensées. Elle devinait aisément les causes de la peur qui la saisissait, peur que ce moment ne prenne fin, de la voir disparaître, les mêmes frayeurs qui l’avaient saisi. « Je suis là, toujours, tu m’entends ? » Mots murmurés avec douceur, promesse implicite qu’ils savaient immuable, leurs deux destins à jamais liés peu importe de quelle façon.
Yuna baissa les yeux, en pleine réflexion. « Je sais que ce sera compliqué mais… Je n’arrive pas à m’en soucier en ce moment. Je veux que l’on soit ensemble, peu importe comment…» Elle glissa sa main dans la sienne, membres liés, regard plongé dans le sien, le dessus de sa paume légèrement caressé de son pouce, se noyait dans ses yeux. Damnées soient les conséquences, ses lèvres déposées le long de sa clavicule, jusqu’à sa mâchoire, pour finir leur voyage au coin de ses lèvres, l’observa à travers ses cils avant de retrouver à nouveau ses lèvres.
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L'myocarde à l'agonie, suffoquant sous l'poids d'sa putain de trouille, il hoche lentement, difficilement, la tête. Suit son r'gard lorsqu'il s'accroche au sol, esquisse un tendre sourire alors qu'ses réflexions touchent à leur fin et que leurs mains se retrouvent, se serrent. Savoure l'éclat de ses iris, y lit toutes l'affection qu'elle lui porte. Grognement complaisant résonne dans la pièce alors qu'les lèvres de la belle se pose sa peau, rencontre sa clavicule, puis sa mâchoire. Attrape avec ferveur les morceaux de chair lorsqu'ils atteignent à nouveau sa bouche. Quitte lentement son assise, sépare leurs mains pour apposer à nouveau les siennes sur son corps, descendent le long de son dos, caresse ses hanches avant d'attraper ses cuisses. Tente de la soulever, grogne de frustration, rappeler à la réalité par son bras brûler, à l'épiderme trop agressée et aux muscles trop atteint pour se lancer dans des mouvements aussi audacieux. Le corps qui réclame du r'pos et non davantage d’exercices. «Fermes la.» Mise en garde autant destiné à Yuna qu'au dissident tas de muscle, ne tolérais pas qu'elle lui ordonne de se rasseoir et de ne plus bouger, ne tolère d'jà pas les remontrances d'son propre métabolisme. Capture à nouveau ses lèvres, l'lien rouvert par le contact des peaux, inonde l'esprit de la profileuse de déclarations d'amour, cerveau plus locace qu'la bouche. Réussit à la décoller du sol au deuxième essai, porte la tendre âme sœur jusqu'à la chambre, dont il en dégage l'accès avec un coup de pied, envoyant le bout de bois valdinguer dans le mur, abandonnant le familier dans la cuisine, petit animal lui est complétement sorti de l'esprit. Se laisse tomber sur le lit défait, emportant la jeune femme dans sa chute. Se fend la poire en atterrissant l'dos le premier contre le matelas. «Y a pas à dire, c'est quand même plus sympa d'être à deux dans c'pieux.» S'redresse juste assez pour balancer son incommodante tignasse sur le côté, avant de glisser la main dans la chevelure d'la belle.
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